Le président de la Chambre des représentants américaine, Mike Johnson, a été réélu au poste le plus élevé de la chambre à l’issue d’un long vote qui a mis en évidence les divisions persistantes entre les républicains de Donald Trump au Capitole.
M. Johnson semblait initialement en deçà de la majorité dont il aurait besoin pour conserver son poste lors d’un vote par appel nominal d’une heure, mais deux opposants républicains ont changé leurs voix pour le soutenir après plus d’une demi-heure de négociations.
Il a été réélu avec 218 voix, soit le nombre minimum requis.
Les Républicains contrôlent la Chambre avec une très faible majorité de 219 voix contre 215.
Le vote a été un premier test de la capacité du parti à rester uni alors qu’il fait avancer le programme de réduction d’impôts et de contrôle des frontières de M. Trump. Cela a également mis à l’épreuve l’influence de M. Trump au Capitole, où une poignée de républicains ont déjà montré leur volonté de le défier.
Les républicains de la Chambre des représentants ont été secoués par des divisions internes au cours des deux dernières années. M. Johnson a été élevé au rang de président après que le parti a évincé son prédécesseur Kevin McCarthy au milieu de son mandat.
Mike Johnson (à droite) a été réélu avec 218 voix – le nombre minimum requis
Les membres du Congrès se sont rassemblés autour de la salle pendant plus d’une demi-heure après la fin du vote, tandis que l’on pouvait voir M. Johnson et ses lieutenants essayant de persuader les récalcitrants.
Un photographe de Reuters a capturé une image de la représentante Marjorie Taylor Greene, qui a voté pour M. Johnson, parlant sur son iPhone avec le nom de Susie Wiles – la nouvelle chef de cabinet de M. Trump – visible à l’écran.
La Chambre a procédé à 15 tours de vote sur quatre jours en 2023 avant d’élire le président de McCarthy.
Le représentant de la Louisiane aux manières douces, 52 ans, est passé de l’obscurité à l’un des postes les plus puissants de Washington au cours de trois semaines de troubles en octobre 2023, lorsque les républicains ont expulsé M. McCarthy et ont eu du mal à se mettre d’accord sur un successeur.
L’avocat chrétien conservateur est apparu comme un choix consensuel, mais a depuis eu du mal à maintenir l’unité de son parti.
Il a cherché à établir une relation étroite avec M. Trump, qui l’a soutenu lundi après des semaines d’incertitude.
“Une victoire de Mike aujourd’hui sera une grande victoire pour le Parti républicain”, a déclaré M. Trump en ligne. M. Trump revient à la Maison Blanche le jour de l’investiture, le 20 janvier.
Dans un rôle qui vient en deuxième position après celui de vice-président, après celui de vice-président, M. Johnson aura un gros travail à accomplir. En plus de s’attaquer au vaste programme législatif de M. Trump, le Congrès devra s’attaquer au plafond de la dette du pays plus tard cette année.
Le Congrès doit se réunir lundi pour certifier la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle.
Alors que le gouvernement fédéral a déjà une dette de plus de 36 000 milliards de dollars, de nombreux républicains du Congrès devraient exiger des réductions significatives des dépenses.
Les Républicains ont également prêté serment dans leur nouvelle majorité sénatoriale de 53 voix contre 47, avec le sénateur John Thune comme nouveau chef, succédant au sénateur de longue date Mitch McConnell, qui se retire de la direction mais reste en fonction.
M. Johnson a provoqué la colère de certains conservateurs en se tournant à plusieurs reprises vers les démocrates pour obtenir les voix nécessaires à l’adoption de lois cruciales, comme des projets de loi visant à maintenir les agences gouvernementales en activité. Il a également été confronté à un défi de dernière minute à la fin du mois dernier lorsque M. Trump a demandé aux républicains de la Chambre des représentants d’abandonner un accord de financement gouvernemental, exigeant qu’il relève également le plafond de la dette du pays.
Une version révisée de ce projet de loi – qui n’inclut pas la demande de plafond de la dette de M. Trump – a été adoptée par la Chambre quelques heures seulement avant la fermeture du gouvernement, et elle a reçu plus de soutien de la part des démocrates que des républicains.
Le Congrès doit se réunir lundi pour certifier la victoire de M. Trump à l’élection présidentielle, une fonction qu’il ne pourra pas remplir sans président.
M. Johnson a également cherché à faciliter son parcours au cours des deux prochaines années, en modifiant une règle acceptée par M. McCarthy qui permettait à tout membre de la Chambre de demander l’éviction du président par le biais de ce que l’on appelle une « motion d’annulation ». “
Les règles proposées par M. Johnson exigeraient que neuf membres de la majorité soient d’accord avant de forcer le type de vote qui a conduit à l’éviction de M. McCarthy.
#Mike #Johnson #réélu #président #Chambre #des #représentants #des #ÉtatsUnis #lissue #dun #vote #serré