Milan, éliminé par la Fiorentina lors du match des tirs au but manqués. Naples vote pour Antonio

2024-10-07 08:53:00

Allez messieurs, venez au jeu le plus fou du monde. C’est une merveilleuse opportunité. Ne manquez pas ce spectacle incroyable qui, à l’avenir, restera un rappel de la fin du football et du début du ridicule. Dépêchez-vous, tout est vrai, il n’y a pas de truc, il n’y a pas de tromperie.
Il faut rire pour ne pas pleurer après ce match surréaliste entre la Fiorentina et Milan qui s’est terminé par une victoire de la Viola 2-1. Un match cocasse de Zelig avec l’arbitre Pairetto remplaçant Bisio qui, en proie à des convulsions à cause du nouveau règlement, punit tout conflit, même le plus innocent, entre les joueurs sur le terrain.
Un morceau de football inoffensif ? Peine! Une poussée banale ? Peine! Au final, dans ce manège surréaliste, Pairetto sifflera trois penaltys : deux pour Milan (tiré par Hernandez et Abraham) et un pour la Fiorentina (Kean) qui peut-être en représailles sont tous ratés, ou plutôt sauvés par les gardiens De Géa et Maignan.
Trois pénalités absurdes quand même. Ce qui en Europe ne serait jamais hué et qui enlève du crédit à un match qui, au contraire, aurait pu être beau et intéressant. Et qui récompense finalement à juste titre la Fiorentina, plus concrète et surtout plus solide en défense que Milan.

Pour les Rossoneri, au-delà des décisions inconsidérées de l’arbitre, c’est un nouveau faux pas après le huitième de finale de Ligue des Champions à Leverkusen. Un dérapage, survenu après trois victoires consécutives en championnat, qui prive Milan de la possibilité de rattraper l’Inter à la deuxième place. Une défaite qui ouvre de nouveaux doutes : à la fois parce que le Diable est incapable de gagner en dehors de San Siro, et à cause des trop nombreuses erreurs commises par les joueurs de Fonseca, y compris les pénalités. Certains choix opérés par l’entraîneur portugais étaient également discutables, puisqu’il a remplacé Leao et Pulisic en seconde période, les plus dangereux des Rossoneri sur le terrain.

Au-delà des critiques acceptables de Pairetto (« Sanctions absurdes, le football n’est pas un cirque »), Fonseca devrait cependant faire son examen de conscience sur les trop nombreuses fragilités des Rossoneri. Le remettre sur le gril est absurde, Dieu nous en préserve. Perdre à Florence, c’est bien. Peut-être, cependant, l’entraîneur des Rossoneri devrait-il être plus prudent dans ses déclarations. Surtout quand il affirme qu’avec Pioli Milan «a joué des matchs individuels sans bien défendre et en s’appuyant uniquement sur la contre-attaque». Il est étrange que cette équipe de Milan ait remporté un Scudetto et terminé deuxième à deux reprises. Quand Fonseca arrivera, nous en reparlerons. Pas très crédible même quand l’entraîneur se dit en colère car les penaltys, selon ses indications, auraient dû être tirés par Pulisic, pas Hernandez et Abraham. Mais où était-il ? Pourquoi ne l’écoutent-ils pas ? Même dans ce cas, Fonseca ne s’en sort pas bien.
Pour mémoire, la Fiorentina a pris l’avantage en première mi-temps grâce à un tir à ras de terre précis de l’ancien Adli. Après l’égalisation de Pulisic, c’est l’Islandais Gudmundsson qui a marqué le 2-1 pour Viola. Dernière tuile pour les Rossoneri : Hernández, en plus de rater le penalty, se fait également expulser en finale. Hier, c’était son anniversaire. Meilleurs vœux, même tardifs.

Le super bonus de Naples

Et alors ? Compter le numéro un ? Voter pour Antonio ? Devons-nous vraiment être d’accord avec ceux qui prétendent qu’avec Antonio Conte sur le banc, nous commençons déjà avec un super avantage bonus ? Ou sommes-nous plutôt dans le culte de la personnalité ? Au cliché éculé du « sergent de fer » un peu abasourdi qui met les troupes au pas à coups de cris et de cent virages ? Après sept journées, et avant la trêve nationale, alors que l’Inter tient le coup, la Juve ralentit et Milan retombe dans le chaos, il faut admettre une chose : Naples, avec Conte aux commandes, a changé de visage. C’était un groupe en désarroi, avec un président qui a brûlé les entraîneurs comme du bois sec, et maintenant, après seulement deux mois, ils sont non seulement leaders mais aussi bien décidés à remporter à nouveau le championnat. Conte ne le dit pas, et il a raison, mais la bonne nouvelle est que même De Laurentiis n’ose pas le dire, justement réduit au silence par un entraîneur enfin capable de lui voler la vedette. Cela semble peu, mais en réalité c’est tout. Un miracle que même San Gennaro n’a pas. Non seulement Conte a réussi à extorquer près de 100 millions au président pour amener à Naples les protagonistes qu’il souhaitait (McTominy, Lukaku et Neres), mais il a également réussi à le faire taire, un exploit que Spalletti n’a même pas réussi jusqu’à présent avec le dernier championnat.

Certains objecteront : quand on gagne, tout est facile. Réel. Mais ce Naples, comme on le voit à Côme, va avec le vent en poupe. En plus, c’est le merveilleux trio qui a pris la décision au bord du lac. Ce qui est important, c’est à quel point les trois sont devenus des références incontournables. Ce n’était pas évident. Même le pari sur Lukaku aurait pu mal tourner. Ce n’était pas facile de faire oublier un avant-centre comme Osimhen. Les chiffres ne laissent aucun doute : lors des sept premiers matches, Naples a déjà marqué 14 buts. Et nous n’en sommes qu’au début.



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