En Afghanistan, la rentrée scolaire a sonné. Un groupe de plus en plus significant n’a plus accès à l’enseignement supérieur depuis la prise de pouvoir des Talibans : les jeunes filles. L’école s’arrête pour elles après la sixième, et ce, pour la quatrième année consécutive.
L’UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, estime que 2,2 millions de filles sont concernées par cette interdiction. Les conséquences sont désastreuses pour ces jeunes femmes et pour tout le pays.
L’interdiction a des répercussions négatives sur le système de santé, l’économie et l’avenir de la nation.
Les Talibans avaient annoncé vouloir simplement suspendre l’éducation des filles plus âgées jusqu’à ce que des conditions, non précisées, soient créées.Rien n’a été entrepris dans ce sens jusqu’à présent. Le vice-ministre des Affaires étrangères des Talibans, Mohammad Abbas Staniksai, a critiqué cette interdiction comme étant non islamique.
Rêves brisés
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Parwana, 14 ans, originaire d’Hérat, voulait devenir médecin. Elle ne peut plus aller à l’école depuis deux ans.
« Je suis très triste de ne pas pouvoir réaliser mon souhait et celui de ma famille. »
Pour se distraire de sa solitude et de sa tristesse, elle suit un cours de couture.
Certains instituts privés proposent des cours dans des matières spécifiques, souvent des langues étrangères. Ces cours représentent une des dernières opportunités d’apprendre, même de manière limitée, pour de nombreuses anciennes élèves et étudiantes. Ils ne remplacent pas une éducation formelle.
L’UNICEF alerte sur des conséquences catastrophiques
« Si ces jeunes filles brillantes et capables se voient refuser l’éducation, les répercussions se feront sentir pendant des générations. »
Moins les filles sont éduquées, plus le risque de mariage d’enfants augmente, avec des conséquences négatives pour leur bien-être et leur santé.
Le pays connaîtra une pénurie de personnel de santé féminin qualifié. Cela met en danger des vies, car avec moins de femmes médecins et de sages-femmes, les filles et les femmes ne reçoivent pas les soins médicaux et le soutien nécessaires.
« Nous estimons que la mortalité maternelle augmentera de 1600 cas supplémentaires et la mortalité infantile de plus de 3500 cas. »
Malgré l’interdiction, l’UNICEF a permis à 445 000 enfants d’accéder à l’éducation grâce à l’apprentissage communautaire, dont 64 % de filles.
Afghanistan : Les Filles Privées d’Éducation et les Conséquences Désastreuses
La rentrée scolaire en Afghanistan marque une période sombre pour les jeunes filles, privées d’accès à l’enseignement supérieur depuis la prise de pouvoir des Talibans. L’école s’arrête pour elles après la sixième, et ce, pour la quatrième année consécutive.
L’ampleur de la crise
L’UNICEF estime que 2,2 millions de filles sont touchées par cette interdiction. Les conséquences de cette exclusion sont désastreuses non seulement pour ces jeunes femmes, mais aussi pour l’ensemble du pays.
Conséquences catastrophiques
L’interdiction de l’éducation des filles a des répercussions négatives sur plusieurs aspects :
Système de santé : Pénurie de personnel de santé féminin qualifié, mettant en danger des vies, car les femmes et les filles ne reçoivent pas les soins médicaux nécessaires.
Économie : L’interdiction entrave le développement économique du pays.
Avenir de la nation : Le potentiel de millions de jeunes femmes est gaspillé, compromettant l’avenir de l’Afghanistan.
Les Talibans avaient initialement annoncé une suspension temporaire, mais aucune mesure n’a été prise pour lever l’interdiction.
Rêves Brisés
parwana, 14 ans, originaire d’Hérat, rêvait de devenir médecin. privée d’école, elle exprime sa tristesse face à l’impossibilité de réaliser son souhait et celui de sa famille.
Certains instituts privés proposent des cours, notamment de langues étrangères, offrant une opportunité d’apprentissage limitée, mais ne remplaçant pas une éducation formelle.
Alertes de l’UNICEF
L’UNICEF alerte sur les conséquences à long terme :
augmentation des mariages d’enfants : Moins les filles sont éduquées, plus le risque de mariage d’enfants augmente.
Augmentation de la mortalité maternelle et infantile : L’UNICEF estime une augmentation de 1600 cas de mortalité maternelle et de plus de 3500 cas de mortalité infantile.
Malgré l’interdiction, l’UNICEF a permis à 445 000 enfants d’accéder à l’éducation grâce à l’apprentissage communautaire, dont 64 % de filles. [[3]]
Tableau Récapitulatif
| Aspect | Conséquences |
| ——————– | ——————————————————————————————————————————————————- |
| Nombre de filles | 2,2 millions concernées par l’interdiction |
| système de santé | Pénurie de personnel médical féminin,augmentation de la mortalité maternelle (+1600 cas) et infantile (+3500 cas). |
| autres Impacts | Répercussions sur l’économie et avenir du pays, augmentation des mariages d’enfants, rêves brisés. |
| Actions UNICEF | 445 000 enfants ont accès à l’éducation grâce à l’apprentissage communautaire (64% de filles). [[3]] |
Questions Fréquentes (FAQ)
Combien de filles sont privées d’éducation en Afghanistan ? 2,2 millions de filles sont concernées par cette interdiction.
Quelles sont les conséquences sur la santé ? Augmentation de la mortalité maternelle et infantile due à un manque de personnel médical féminin.
Quelle est la position officielle des Talibans ? Ils avaient initialement annoncé une suspension temporaire, mais rien n’a été fait pour lever l’interdiction.
* Que fait l’UNICEF ? L’UNICEF met en place des programmes d’apprentissage communautaire pour permettre l’accès à l’éducation à un certain nombre d’enfants, notamment des filles.