“Pas rien, hé”, c’est ainsi que le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) a qualifié la signature des contrats de gestion avec la SNCB et Infrabel : plus de voyageurs et surtout plus de trains, c’était l’objectif. La SNCB doit maintenant essayer de concrétiser ces ambitions par le biais d’un nouveau plan de transport. Selon le porte-parole de la SNCB, Bart Crols, la direction proposera “des extensions importantes et pertinentes en termes d’offre de trains ainsi que d’autres optimisations pour augmenter la vitesse et améliorer la ponctualité”. Mais selon ‘Le Soir’, cette ‘optimisation’ pourrait avoir des conséquences négatives, notamment la fermeture de stations plus petites.
C’est une idée qui revient régulièrement sur la table : un arrêt en moins, c’est tout simplement une minute gagnée. Le temps perdu en ralentissant et en accélérant à nouveau peut également être récupéré. Une vingtaine de stations seraient menacées d’extinction. L’annulation des arrêts est hors de question pour Gilkinet. « Nous avons donné à la SNCB des moyens supplémentaires pour exploiter davantage de trains et offrir des services encore meilleurs aux citoyens. Pas le contraire”, a-t-il tweeté.
Le ministre attend de la SNCB qu’elle soumette une “proposition ambitieuse et conforme au contrat de gestion”. Le SNCB ne souhaite pas encore commenter la rumeur. Selon le porte-parole, la direction va maintenant élaborer un plan de transport “pleinement conforme aux ambitions de croissance de l’accord de gestion” et le soumettre au conseil d’administration et au conseil des ministres pour approbation.
