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Mirra Andreeva, la jeune prodige du tennis russe, vise le Top 100 d’ici la fin de l’année après une série de victoires remarquables qui l’ont propulsée dans les huitièmes de finale d’un tournoi WTA 1000 à Madrid à l’âge de 16 ans. Avec une maturité et une approche mentale impressionnantes pour son jeune âge, Andreeva a remporté deux tournois consécutifs en Suisse avant de s’incliner face à Aryna Sabalenka, actuelle numéro 2 mondiale. Son entraîneur la décrit comme un “projet éponge” en raison de sa capacité à assimiler rapidement les conseils et à apprendre de l’expérience sur le terrain. Andreeva vise maintenant les qualifications pour Roland Garros et espère jouer dans le tableau principal de Wimbledon ou de l’US Open.

Mirra Andreeva, la jeune prodige du tennis russe, vise le Top 100 d’ici la fin de l’année après une série de victoires remarquables qui l’ont propulsée dans les huitièmes de finale d’un tournoi WTA 1000 à Madrid à l’âge de 16 ans. Avec une maturité et une approche mentale impressionnantes pour son jeune âge, Andreeva a remporté deux tournois consécutifs en Suisse avant de s’incliner face à Aryna Sabalenka, actuelle numéro 2 mondiale. Son entraîneur la décrit comme un “projet éponge” en raison de sa capacité à assimiler rapidement les conseils et à apprendre de l’expérience sur le terrain. Andreeva vise maintenant les qualifications pour Roland Garros et espère jouer dans le tableau principal de Wimbledon ou de l’US Open.

Phénomène de précocité, Mirra Andreeva est devenue la plus jeune joueuse de l’histoire à atteindre les huitièmes de finale d’un tournoi WTA 1000, à Madrid. Cela, le 29 avril dernier, le jour de ses 16 ans. Nous l’avons rencontrée à Cannes où elle parfait sa formation depuis janvier 2022.

Un sourire à toute épreuve et une maturité déconcertante. Mirra Andreeva a repris l’entraînement à l’Élite Tennis Center après les quelques jours de repos, bien mérités, qui ont suivi son éclosion. La jeune russe vient de passer de l’ombre à la lumière en l’espace de quelques semaines. Finaliste malheureuse en junior à l’Open d’Australie, la Sibérienne a lancé sa carrière professionnelle par une époustouflante série de seize victoires. Après deux tournois remportés en Suisse, sa belle aventure s’est achevée en huitièmes de finale du WTA 1000 de Madrid, face à la numéro 2 mondiale Aryna Sabalenka (6-3, 6-1). Des débuts qui ne la surprennent pas pour autant: “Je m’entraîne tous les jours et je travaille pour ça. Un jour ou l’autre ça devait arriver et mieux vaut tôt que tard. Je ne peux pas dire que je vis un rêve, c’est normal.”

Un mental déjà d’acier. L’adolescente russe vient de franchir un palier. Ses deux finales remportées à chaque fois après avoir perdu sèchement la première manche (à Chiasso et Bellinzona, victoires 1/6-7/6-6/0 sur Céline Naef et 2/6-6/1-6/4 sur Fiona Ferro) en sont les meilleurs exemples. Mirra Andreeva découvre le monde professionnel et en tire déjà le meilleur : “Tout le monde joue très bien et parfois c’est quand quelqu’un est un peu moins bien mentalement que la différence se fait. Donc la joueuse qui essaie de rester positive tout le temps a plus de chance de gagner. Tout le monde est au même niveau donc la partie mentale est très importante.”

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Au-delà de son approche psychologique, son entraîneur Jean-René Lisnard salue la résilience de sa joueuse: “On a fait trois tournois de suite, elle a joué 19 matchs et je n’ai pas entendu une seule fois le mot “fatigue”. Donc elle a envie de bosser et ce n’est pas du tout quelqu’un de plaintif.“ Celui qui la qualifie de “prodige” loue aussi son intelligence: “Elle est très mature, a de l’humour et est assez éclairée. Forcément quand vous êtes si fort à cet âge-là, c’est que ça va vite dans la tête.”

Sa sœur Erika aussi est tenniswoman professionnelle. Le premier modèle de Mirra s’appelle Erika, sa sœur née deux ans plus tôt à Krasnoïarsk comme elle. Talentueuse également, l’ainée est, à 18 ans, 121e joueuse mondiale, soit 21 rangs devant sa cadette. Le parallèle avec les sœurs Vénus et Serena Williams peut-être rapidement établi mais les sœurs Andreeva souhaitent s’en éloigner pour écrire leur propre histoire. Parfois partenaires en double, elles n’hésitent pas à s’échanger quelques conseils. Mirra profite de ses expériences pour s’en inspirer ou s’en écarter: “À ses débuts, Erika a joué beaucoup de tournois en Russie. Grâce à elle, je ne les ai pas fait car ça ne l’a pas vraiment aidé. Elle me donne aussi beaucoup de conseils sur le court parce qu’elle a plus d’expérience. Par exemple, si elle a déjà joué contre mon adversaire, elle me donne son avis et je peux en faire autant. On essaie de s’aider l’une et l’autre.”

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“Elle fait partie de ce que j’appelle les projets éponges”. Jeune et ambitieuse, Mirra apprend très rapidement résume Jean-René Lisnard: “Elle fait partie de ce que j’appelle les projets éponges. Comme Daniil Medvedev, Varvara Gracheva ou d’autres, ils assimilent plus vite les conseils. C’est une énorme compétitrice également. Elle a envie de gagner comme tous les grands champions. Parfois ils jouent mal mais vont quand même trouver le moyen de gagner le match, ils ont ça en eux.” L’étoffe des grands et des axes de progression forcément: “Dans le jeu il y en a plein, reconnaît son entraîneur. À commencer par développer sa puissance. Par rapport aux pros, à 16 ans vous avez moins de force que quelqu’un qui en a 25 ou 30. Ça va se faire tout seul, par la vie, mais aussi par le boulot. Après elle est déjà très complète, elle a la science du jeu, elle contrôle la balle. Mais bon il y a le slice de revers, la volée comme pour beaucoup de jeunes ce n’est pas encore ça. La gestion de certains moments du match aussi, mais il n’y a pas un coup en particulier où on peut se dire que c’est une catastrophe et tout à construire. Ça n’existe pas à ce niveau-là.”

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Roland Garros en ligne de mire, le Top 100 d’ici la fin de l‘année. Mirra Andreeva s’est fixée des objectifs de carrière qu’elle garde pour elle. Néanmoins la Sibérienne admet ces prochains mois vouloir “passer les qualifications à Roland-Garros. Les objectifs doivent être petits d’abord et en y arrivant on peut en construire des plus grands par la suite. Donc je me concentre déjà sur les qualifications à Paris.“ Ensuite? “Je ne sais pas si ce sera possible de jouer dans le tableau principal à Wimbledon ou à l’US Open mais j’espère. En tout cas, je veux intégrer le Top 100 d’ici la fin de l’année. Si je continue comme ça, je pense que ce ne sera pas un problème.” Franchir les étapes d’une carrière sans les brûler, c’est ce que lui transmet Jean-René Lisnard: “Ses limites seront celles qu’elle se mettra. Il y a des champions qui gagnent un grand-chelem et deviennent numéro 1 puis après se reposent parce qu’ils ont atteint quelque chose, c’est humain. D’autres veulent écrire la légende et veulent rester là-haut. Ca c’est en elle et on ne peut pas savoir. En tout cas, elle a l’ambition d’être une énorme championne.” La route s’annonce aussi longue que les ambitions sont grandes pour Mirra Andreeva.
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