La Turquie se rend aux urnes le 14 mai. Nous vous tiendrons informés de ce qui se passe dans le pays avec nos mises à jour de campagne. Cette semaine : Selon le ministre turc de l’Intérieur, une victoire de l’opposition signifie un coup d’État dans les urnes. Cela semble être le début d’un sérieux jet de boue.
Met zijn uitspraak zorgde Süleyman Soylu voor veel opwinding, want Turkije kent een lange geschiedenis van staatsgrepen. De minister wijst met zijn beschuldigende vinger naar het Westen. De Europese Unie en de Verenigde Staten zouden de Turkse president Recep Tayyip Erdogan namelijk al lange tijd kwijt willen.
Soylu houdt daarom al jaren vol dat Washington achter de mislukte staatsgreep in 2016 zat. Wat toen niet lukte, zou op 14 mei alsnog moeten lukken, zei de minister onlangs. Maar dan via verkiezingswinst van de oppositie.
De minister dekte zich in door te stellen dat dit eigenlijk niet zijn woorden zijn, maar die van de Amerikaanse president Joe Biden. Die zei tijdens zijn campagne in 2020 “bezorgd” te zijn over de koers van Erdogan. De VS zou zijn gewicht achter oppositiepartijen moeten gooien. Dat zou de Turkse oppositie in staat moeten stellen “om Erdogan via verkiezingen te kunnen verslaan”.
Oppositiekandidaat Kemal Kiliçdaroglu, de belangrijkste tegenstander van Erdogan, was niet te spreken over de woorden van Soylu. Volgens de presidentskandidaat is de vergelijking tussen stembusgang en een staatsgreep het bewijs dat Erdogan en zijn partij AKP met een eigen couppoging bezig zijn. En zo vliegen de verwijten over en weer. De campagne die zo tam begon, lijkt met nog een week te gaan echt tot ontbranding te komen.
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La Turquie a été en proie à des coups d’État
Accuser votre adversaire d’une tentative de coup d’État est un moyen de noircir cet adversaire. Mais vu l’histoire de la Turquie, c’est aussi un remède très lourd.
La Turquie a été en proie à des coups d’État et à d’autres ingérences dans la politique à plusieurs reprises au cours de ses 100 ans d’existence. En 1960 et 1980, le gouvernement a été renversé par l’armée. En 1971 et 1997, les premiers ministres ont été contraints de démissionner par les dirigeants militaires. En tant que Premier ministre, Erdogan a également été menacé par l’armée en 2007. Il a convoqué des élections anticipées et les a de nouveau remportées. Les événements de 1997 et 2007 sont encore relativement frais dans la mémoire politique turque. Le coup d’État manqué de 2016 est toujours une plaie ouverte.
D’autre part, le mot “coup d’état” est également utilisé dans la bouche. Un conseiller du président Erdogan répété la semaine dernière une fois de plus qu’une victoire électorale de l’opposition serait un coup d’État et une menace pour l’indépendance de la Turquie.
Verslaggever Nick Augusteijn
Deze verkiezingsupdate is geschreven door verslaggever Nick Augusteijn. Nick werkt sinds 2017 voor NU.nl, onder meer voor de algemene nieuwsredactie. Hij woont in Istanboel. Hij doet verslag van de Turkse verkiezingen.
Avertissement d’Erdogan
Le président Erdogan a alors déclaré que ses partisans “il n’acceptera pas lorsqu’un président est élu grâce au soutien du mouvement terroriste PKK.” Par là, Erdogan fait référence au soutien du parti d’opposition d’orientation kurde HDP, qu’il considère comme l’extension politique du PKK, à Kiliçdaroglu.
L’opposition n’est pas tombée sur sa bouche non plus. Mardi accusé Le candidat présidentiel Kiliçdaroglu a déclaré à la Direction des communications de l’État qu’il souhaitait lancer une campagne de manipulation de type Cambridge Analytica. La société de données Cambridge Analytica a collecté des données auprès de millions d’utilisateurs de Facebook il y a quelques années. Ceux-ci ont été utilisés pour la publicité politique, y compris la campagne électorale de Donald Trump en 2016.
Les preuves tangibles des affirmations de Kiliçdaroglu ne sont pas (encore) disponibles. Cela s’applique également aux réclamations de certains journalistes que des vidéos deepfakes et des clips audio manipulés du candidat à la présidentielle apparaîtront dans cette campagne de manipulation.
La semaine de la photo, la photo de la semaine
L’opposition turque et les partisans d’Erdogan et de son gouvernement étaient parfaitement d’accord sur un point : le point culminant de la semaine de campagne écoulée a été la nouvelle image de profil sur Twitter du président turc.
Pour les partisans comme pour les opposants, la photo a précisément confirmé l’image qu’ils ont d’Erdogan : un leader fort qui défend le cours indépendant d’une Turquie puissante. Ou un dirigeant obsédé par le pouvoir et les armes sans aucun lien avec le peuple. Cela dépend de l’électeur.
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2023-05-05 06:02:03
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