Mises à jour en direct : attaques d’Israël et du Hezbollah, journée la plus meurtrière au Liban depuis 2006, guerre à Gaza

Une voiture endommagée repose sur les décombres d’un bâtiment sur le site de la frappe israélienne de vendredi dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 septembre.

Bilal Hussein/AP

Le Liban n’est peut-être pas étranger aux conflits. Mais lundi a été la journée la plus meurtrière que le pays ait connue depuis une génération.

Les bombardements aériens israéliens ont tué près de 500 personnes, dont au moins 35 enfants et 58 femmes, selon les autorités libanaises.

C’est près de la moitié du nombre de personnes tuées au cours de la guerre de 34 jours entre Israël et le Hezbollah en 2006.

Ce conflit était sauvage. Je me souviens encore de l’odeur nauséabonde des victimes en décomposition dans des camions frigorifiques, car il était trop dangereux de transporter les corps pendant que les drones et les avions de chasse israéliens patrouillaient au-dessus de nos têtes.

Lorsque les combats ont finalement cessé, environ 1 100 Libanais avaient été tués. Du côté israélien, 21 soldats israéliens et 43 civils ont été tués.

Combattre dans l’ombre : Sur le champ de bataille, les combattants du Hezbollah doivent être un ennemi exaspérant. Ils ont repoussé une incursion terrestre israélienne en 2006. Mais tout au long de la guerre, je n’ai pas vu un seul combattant armé du Hezbollah, tant ils sont capables de se fondre dans la masse.

Le groupe soutenu par l’Iran opère comme un « État dans l’État » dans un pays profondément divisé, avec un gouvernement en faillite et sans président, et où les quartiers portent encore les cicatrices d’une guerre civile de 15 ans.

Les civils libanais savent pertinemment à quel point les tentatives de l’armée israélienne de cibler le Hezbollah peuvent être effrayantes.

Vendredi, des avions de chasse israéliens ont mené une frappe aérienne dans la banlieue sud de Beyrouth, tuant plusieurs hauts responsables du Hezbollah. Mais les missiles ont également détruit un immeuble de neuf étages dans un quartier densément peuplé, tuant 45 personnes, dont des femmes et des enfants.

L’armée israélienne accuse le Hezbollah d’utiliser des civils comme boucliers humains.

Les familles fuient : Mais ce n’est qu’une maigre consolation pour les citoyens libanais comme ma belle-mère, qui se trouvait à un pâté de maisons et demi de l’immeuble détruit par les avions israéliens. Pendant plusieurs heures, ma famille a lutté pour évacuer la grand-mère de ma femme, victime d’un AVC et incapable de sortir de son appartement.

A l’image de l’exode des civils paniqués qui ont fui lundi les bombardements israéliens sur le sud et l’est du Liban, mes beaux-parents se sont réfugiés dans un autre quartier.

Quatre générations sont désormais réunies dans un seul appartement, dont un nouveau-né d’une semaine, des tantes et des oncles qui travaillent comme enseignants et entrepreneurs en bâtiment. Ils n’ont aucun lien avec le Hezbollah.

Nous espérons et prions pour que leur quartier ne soit pas bombardé.

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