2024-07-28 19:38:21
Le télescope a été lancé le 10 juillet, a survolé l’Atlantique depuis la Suède, attaché à un ballon à hélium à plus de 35 kilomètres d’altitude, et a atterri au Canada le 16 juillet. Selon l’Institut de Göttingen, il a observé une couche solaire d’environ 2 000 kilomètres d’épaisseur, dans laquelle se trouvent des champs magnétiques dynamiques et des flux de plasma chaud. Comme le soleil ne se couche pas actuellement dans le cercle polaire arctique, l’observatoire disposait de conditions idéales pour enregistrer des données de mesure 24 heures sur 24. À haute altitude, la visibilité n’était guère obscurcie par les turbulences aériennes. L’intégralité du vol a été surveillée depuis Göttingen.
« Il a fallu se frayer un chemin à travers les sous-bois jusqu’au parachute »
La récupération des dispositifs de stockage de données s’est avérée quelque peu difficile dans la nature canadienne, car la zone d’atterrissage ne pouvait être atteinte que par avion et par hélicoptère. “Nous avons d’abord dû nous frayer un chemin à travers les sous-bois sur environ 200 mètres jusqu’au parachute”, a expliqué Daniel Maase de l’Institut Max Planck. « Il était plus facile à repérer en raison de sa couleur orange vif. Et de là, les cordes qui retiennent le parachute jusqu’à l’observatoire nous ont conduits à destination. Dans les prochains jours, le télescope sera démonté et transporté, a-t-on dit. Avant que les données puissent être évaluées, elles doivent être calibrées. Selon l’institut, cela peut prendre plusieurs mois.
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