Nouvelle journée de mobilisation et de blocages
En attendant les annonces du gouvernement, prévues ce jeudi ou vendredi, les agriculteurs poursuivent leurs actions sur les autoroutes, les rocades, les ronds-points et différents autres endroits stratégiques.
A Rennes, une manifestation est organisée dans la matinée devant la préfecture de région par le syndicat Coordination rurale. Des pêcheurs pourraient aussi se joindre à la protestation.
Dans L’Oise, environ cinquante tracteurs n’excluent pas de rouler sur Paris, en fonction des annonces du gouvernement − même si le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a écarté, «à ce stade» un éventuel blocage de Paris.
Dans Occitanie, point de départ de la protestation agricole la semaine passée, l’A64 (Toulouse-Bayonne) était toujours coupée mercredi soir à hauteur de Carbonne, à 40 km de la Ville rose, pour la huitième journée successive. Bison futé a rapporté des interdictions de circulation sur l’A7 dans le sens nord-sud sur un tronçon à partir de la sortie Avignon Nord, ainsi qu’une interruption de circulation sur l’autoroute 51 en direction de Marseille entre La Saulce et Sisteron-Nord.
Plusieurs préfectures ont annoncé sur le réseau social X de nouveaux blocages et les fermetures d’autoroutes à prévoir, ce jeudi.
La préfecture de la Loire a déclaré avoir pris un arrêté interdisant la circulation sur un tronçon de l’A72 dès 4 heures en prévision d’un blocage.
Dans le Gardien, dès 6 heures, l’autoroute 9 entre Nîmes-Est et Gallargues et l’A54 entre Nîmes-Ouest et Nîmes-Garons seront fermées.
Dans PACA, l’A54 sera fermée dès 8 h 30 sur la section Saint-Martin-de-Crau – Grans. Dans le Doubs, la préfecture a averti d’une opération escargot sur l’A36.
Dans le Haut-Rhin, la préfecture a annoncé un blocage à prévoir entre Niederhergheim et Niederentzen. Dans les Hauts-de-France, de très fortes perturbations sont également annoncées sur l’autoroute 1 à hauteur de Seclin.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a donné mercredi soir des consignes de «grande modération» aux préfets, leur demandant de ne faire intervenir les forces de l’ordre qu’en «dernier recours».