Le scooter et les autres véhicules handicapés sont plus dangereux dans la circulation que les moyens de transport comme la moto ou la voiture. Le ministre Mark Harbers (Infrastructure et gestion de l’eau) l’écrit dans une lettre adressée à deux députés de l’ADC.
Selon Harbers, le nombre de décès sur les routes parmi les conducteurs de scooters a augmenté au cours des 20 dernières années. En 2019, il y a eu 42 décès sur la route parmi les conducteurs de scooters, en 2020, il y a eu 34 accidents mortels avec des scooters et en 2021, il y en a eu 32. Les chiffres en 2020 et 2021 étaient légèrement inférieurs car nous étions moins mobiles en raison du corona.
Les membres de la CDA, Werner et Van der Molen, ont posé au ministre des questions critiques sur la sécurité du scooter après qu’un conducteur de scooter à Groningen se soit retrouvé dans l’eau. La victime y a été blessée.
Accidents impliquant un seul véhicule
Le risque d’accident mortel est beaucoup plus élevé avec un scooter ou un véhicule en panne qu’avec d’autres moyens de transport tels que la moto, le vélo ou le scooter. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par On the Road aux Pays-Bas du Bureau central des statistiques (CBS), qui a comparé le nombre de tués au nombre de kilomètres parcourus. Il existe un risque d’environ 275 décès par milliard de kilomètres pour les utilisateurs de scooters. Ces dernières années, il était de 50 décès par milliard de kilomètres pour les motocyclistes, 42 pour les conducteurs de cyclomoteurs et de cyclomoteurs légers, 13 pour les cyclistes et 11 décès par milliard de kilomètres pour les piétons.
La majorité des accidents impliquant des scooters de mobilité et des véhicules pour personnes handicapées sont unilatéraux. Il y a souvent une collision avec un obstacle tel qu’un arbre ou un lampadaire.
Cours non obligatoire
Selon le ministre Harbers, un rapport est attendu avant la fin de l’année avec les résultats de la recherche de la réglementation sur les véhicules handicapés dans d’autres pays (européens). “Dans un nouveau cadre, la sécurité de ces véhicules, ainsi que la mobilité de l’utilisateur, doivent être centrales”, écrit le ministre.
Les utilisateurs de scooters de mobilité se voient toujours proposer un cours, mais Harbers ne voit pas grand-chose à rendre ce cours obligatoire. « Il est important que les personnes handicapées puissent être mobiles de manière indépendante, afin qu’elles puissent participer activement à la société. Pour eux, un véhicule handicapé (comme un scooter de mobilité) est souvent la seule option pour être mobile de manière indépendante. Un cours obligatoire n’est donc pas un choix évident”, a déclaré le ministre.
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