Modi : “En cinq ans, l’Inde parmi les 3 premières économies du monde.” Et il n’invite pas Kiev au G-20

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L’Inde n’a pas invité l’Ukraine au prochain sommet du G-20 qu’elle accueillera les 9 et 10 septembre à New Delhi. Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishanka, a justifié cette décision en expliquant à certains représentants des médias internationaux que le G-20 « est une plate-forme axée sur la croissance mondiale et cela doit rester au centre de l’attention. Le G20 n’est pas le Conseil de sécurité de l’ONU, il ne s’occupe pas de sécurité ».

Le responsable gouvernemental a également rappelé que “le Premier ministre Modi a rencontré Zelensky à la Cop26, puis au G7 à Hiroshima, et nous entretenons de bonnes et solides relations avec l’Ukraine dans les domaines économique, militaire, technologique et de la sécurité alimentaire”.
Concernant l’invitation plutôt adressée à la Russie, le ministre indien a répondu que “tous les pays du G20 ont été invités au sommet des dirigeants” et qu’il ne peut pas répondre, au nom de Poutine, si la Russie participera ou non.

Sur la guerre en Ukraine l’objectif d’une déclaration finale au G-20

Cependant, la guerre en Ukraine reste au centre des intérêts mondiaux : “Le travail diplomatique pour s’accorder sur une déclaration finale” au G20 “est en cours et demande du temps et de la patience”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères. « A vingt-trois jours du sommet, les négociations entre sherpas sont en cours, la diplomatie ne se construit pas en un jour. Nous allons continuer à y travailler”, a-t-il assuré, rappelant qu’au dernier G20 à Bali, en Indonésie, les dirigeants étaient parvenus à trouver “un point d’atterrissage commun” sur l’Ukraine aussi en vertu du fait que les conséquences de la guerre” continuer à dominer l’économie mondiale réelle ».

Pendant ce temps, le 15 août, jour des célébrations des 77 ans d’indépendance de la domination britannique, coiffé d’un turban fluide, le Premier ministre indien Narendra Modi s’est exprimé devant une foule immense depuis le Fort Rouge de New Delhi, une forteresse moghole du XVIIe siècle, indiquant la “nouvelle frontière” économique et sociale du sous-continent indien, à franchir par étapes forcées d’ici 2028, en avance sur les prévisions de nombreux économistes . Un discours d’une heure et demie pour exhorter l’Inde à “réaliser son potentiel” et à façonner “un nouvel ordre mondial”, mettant au défi les compatriotes d’amener l’économie indienne parmi les trois premières au monde dans les cinq prochaines années.

La promesse de cinq années de développement

Dans son discours, Modi a rappelé que “grâce aux efforts de 1,4 milliard d’Indiens, nous avons atteint la cinquième position, cela n’est pas arrivé par hasard”, soulignant que lorsqu’il “est arrivé au pouvoir en 2014, nous étions en dixième position”. affirmant avoir stoppé “le démon de la corruption” qui bloquait le pays et “créé une économie forte”.