Mondial de l’Automobile de Paris : les constructeurs automobiles européens face à la concurrence chinoise

Le patron sortant de la maison mère d’Opel Stellantis, Carlos Tavares, a expliqué lundi matin sur la radio RTL que de gros efforts étaient nécessaires pour tenir tête à la concurrence chinoise. Les clients décident quelles marques survivent. “Ce sont les clients, pas moi, mais il n’y a pas de tabou.” Des concurrents chinois ont même proposé de racheter certaines des 14 marques du quatrième constructeur automobile mondial, a-t-il ajouté plus tard. Il n’a pas exclu pour son entreprise des fermetures d’usines et des suppressions d’emplois, actuellement en discussion chez Volkswagen. Le patron de Stellantis n’a plus beaucoup de temps pour décider du sort. La semaine dernière, l’entreprise a annoncé le départ de Tavares (66 ans) à l’expiration de son contrat en 2026 et a remplacé plusieurs dirigeants – peu après un avertissement sur les résultats.