Lorsque le fils d’Erin Hoch a reçu un diagnostic de maladie rare, elle a été renvoyée chez elle avec une voiture remplie de nouveaux équipements médicaux et confrontée aux défis d’une vie médicalement complexe.
Il lui a fallu cinq ans pour trouver du soutien, un groupe de personnes ayant vécu des expériences similaires.
“Il n’était pas nécessaire que cela se passe ainsi”, a déclaré Hoch. « … L’épuisement professionnel des soignants est un problème très réel, et il se répercute sur les soins à prodiguer à l’enfant et sur la qualité de vie de toutes les personnes impliquées. »
“Nous n’étions pas censés gérer seuls des choses comme celle-ci.”
Plus tôt ce mois-ci, Hoch a partagé son histoire avec le comité des services sociaux de la Chambre en faveur du projet de loi 76 de la Chambre, visant à certifier les spécialistes du soutien par les pairs familiaux.
Les spécialistes du soutien familial par les pairs sont des soignants d’enfants et de jeunes ayant des besoins physiques, développementaux ou comportementaux importants qui obtiennent une certification pour fournir des conseils aux soignants dans une situation similaire.
Le projet de loi est l’un des quelques textes législatifs parrainés par le représentant SJ Howell, D-Missoula, conçus pour renforcer les familles du Montana.
Le HB 76 et le House Bill 77, qui visent à assurer la cohérence entre les juridictions dans les cas de maltraitance et de négligence envers les enfants et la transparence pour les familles, ont été adoptés par la Chambre la semaine dernière après avoir été examinés en commission.
Si le HB 76 est adopté par le Sénat et devient loi, Hoch a déclaré que cela lui permettrait d’aider les personnes en difficulté de la même manière qu’elle l’a fait.
“Je pourrais être celui dont j’avais besoin à l’époque pour quelqu’un d’autre maintenant”, a déclaré Hoch.
Lors d’une audience du comité, les partisans du programme ont fait valoir que cela donnerait aux organisations la confiance nécessaire pour intégrer des spécialistes du soutien par les pairs, par exemple au sein d’une équipe de soins médicaux dans un hôpital.
Ils ont déclaré que la certification, par l’intermédiaire du Board of Behavioral Health, produira de meilleurs résultats pour les enfants, atténuera les pénuries de main-d’œuvre et permettra d’économiser de l’argent dans les soins médicaux.
Howell, qui a déclaré que l’idée était née d’un comité intérimaire, a déclaré que le soutien par les pairs fonctionnait dans 28 autres États à partir de 2020, et que l’argent initial, qui a été payé à partir de subventions, « montre vraiment un retour sur investissement important sur le long terme ». transporter.”
« Ces enfants bénéficient de soins de meilleure qualité, de meilleurs résultats en matière de santé et d’une vie de famille améliorée », a déclaré Howell. « Nous avons des enfants en meilleure santé qui sont capables de rester dans la maison familiale, de rester à l’école et d’être réellement préparés à réussir à l’âge adulte. »
Pour aider les enfants et les jeunes, les pairs aidants peuvent travailler dans les hôpitaux, les salles d’urgence, les cliniques pédiatriques, les établissements d’accueil et de placement familial, les tribunaux pour mineurs et d’autres domaines, a déclaré Howell.
En réponse à une question du représentant Ed Buttrey, R-Great Falls, Howell a déclaré que la certification est une étape vers le remboursement Medicaid, mais que le remboursement ne fait pas partie du HB 76, ni un mandat d’assurance privée.
“Nous pourrions revenir à la prochaine séance et parler du remboursement Medicaid si nous le voulions”, a déclaré Howell. “Mais pour l’instant, il n’y a aucun changement dans les structures de remboursement dans le projet de loi tel qu’il est rédigé.”
La législature du Montana de 2023 a approuvé 300 millions de dollars pour la santé comportementale et les troubles du développement, et l’été dernier, le gouverneur Greg Gianforte a annoncé 700 000 $ de ce fonds pour des subventions pour les services de soutien par les pairs, comme recommandé par la Commission du système de santé comportementale pour les générations futures.
Lors de l’audience, Beth Ayers, du Montana’s Peer Network et d’un pair aidant familial dans le cadre d’une subvention antérieure, a déclaré que les Centers for Medicare et Medicaid Services considéraient le soutien familial par les pairs comme une pratique fondée sur des preuves en 2007.
Dans le Montana, une enquête auprès des familles ayant reçu l’aide de pairs aidants a montré que 92 % estimaient que la qualité de leur vie familiale s’était améliorée et 86 % pensaient que la qualité des soins prodigués à leur enfant s’était améliorée, a déclaré Ayers.
Une partie de l’idée est que les pairs aidants reçoivent une formation sur des sujets tels que la vie privée des patients et la prévention du suicide.
Ayers a déclaré que chaque interaction de soutien par les pairs avec une famille permet d’économiser 132,60 $, et que chaque pair aidant à temps plein travaillant avec les familles se traduit par une économie pour Medicaid de 92 902,12 $ par an.
“Les parents n’ont pas besoin de se tourner vers les salles d’urgence ou d’appeler la police comme seul moyen en cas de crise”, a déclaré Ayers.
Le représentant Zooey Zephyr, D-Missoula, voulait savoir comment les économies de coûts étaient estimées.
Ayers a déclaré que les enquêtes demandaient aux membres de la famille à qui ils parleraient ou quels services ils utiliseraient s’ils n’avaient pas eu de pairs aidants, et que les économies représentent la différence de coût. En outre, a déclaré Ayers, parmi les familles servies, 81 % bénéficiaient de Medicaid.
Patrick Yawakie, représentant la nation Blackfeet et la réserve indienne de Rocky Boy, a déclaré que le programme offrirait de plus grandes chances de réussite aux enfants amérindiens, qui se tournent parfois vers la drogue et l’alcool.
En faveur du projet de loi, Matt Kuntz, de l’Alliance nationale pour la maladie mentale du Montana, a déclaré que parfois, un membre de la famille peut aider un autre membre de la famille « parce qu’il a déjà tout vu ».
“Nous n’avons pas beaucoup de cliniciens agréés, il est donc très important pour nous de ne pas avoir de cliniciens agréés qui font des choses que quelqu’un d’autre peut faire”, a déclaré Kuntz.
Des représentants de la Montana Primary Care Association et de la Behavioral Health Alliance of Montana ont également exprimé leur soutien au programme.
(Lors de l’audience, un seul opposant s’est exprimé, mais il a semblé exprimer sa désapprobation à l’égard d’un autre texte législatif, et le président l’a redirigé.)
Le comité a également entendu HB 77, pour assurer la cohérence des enquêtes sur la maltraitance et la négligence envers les enfants menées par le ministère de la Santé publique et des Services sociaux. Un administrateur du DPHHS s’est prononcé en faveur du projet de loi.
Vendredi, à la Chambre, le HB 76 a été adopté avec 69-29 et le HB 77 a passé 98-0 en troisième et dernière lecture.
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