Monza a disculpé Stroppa. Étonnamment, Palladino arrive

Monza a disculpé Stroppa.  Étonnamment, Palladino arrive

La cravate avec le Lecce et les cinq défaites qui l’ont précédé ont coûté cher à Stroppa, disculpé ce matin de Monza. Celui de l’ancien milieu de terrain de l’AC Milan a été le deuxième banc à sauter en Serie A, après celui de Mihajlovic à Bologne. Dans ces heures, les candidats à la succession sont débités, même si immédiatement le nom choisi par Berlusconi et Galliani pour diriger l’équipe de Brianza contre la Juventus dimanche après-midi est Raffaele Palladino, quatrième représentant de l’école gasperinienne. Un choix dû au moment et aux temps réduits mais qui pourrait devenir définitif en cas de changement de braquet des rouges et blancs : face à son passé, l’ancien entraîneur des moins de 19 ans de la Brianza tentera de chasser les rumeurs selon lesquelles Ranieri serait aime être en pole position et c’est un simple passeur. Ce ne sera pas facile face à la Juve blessée par le 2-2 face à Salernitana et par l’erreur varoise : pourtant Palladino a toujours aimé les défis, même si les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur de ses attentes.

Les premiers coups

En pensant aujourd’hui à la carrière de l’attaquant, né à Mugnano di Napoli en 1984, il semble évident qu’il a récolté moins que ce qu’il avait promis dans les premières années. Après avoir tapé dans le ballon avec l’équipe de son pays, c’est Benevento, alors en Serie C1, qui a jeté son dévolu sur sa technicité et son instinct du but. Après avoir été inclus dans la Primavera, en 2001 la crise corporative de la Campanie lui ouvre les portes de l’équipe première et il en profite : au Flaminio de Rome contre Lodigiani arrive le premier but chez les professionnels, un gauche précieux -vol au pied sur une passe décisive d’Aruta. Le but de Palladino, 17 ans, fait du bruit, ce qui attire l’attention de la Juventus, qui s’empresse de le faire venir à Turin, le faisant jouer dans la Primavera. Là, il rencontre son mentor, Giampiero Gasperini, et la rencontre avec l’entraîneur de Grugliasco est physiquement choquante mais cela va changer sa vie : “Les trois premiers mois, il faut faire le maximum avec lui – déclarera-t-il dans les années suivantes – . Trois mois au cours desquels soit tu meurs, soit tu deviens un autre joueur”. Il a été prêté les années suivantes, d’abord à Salerne puis à Livourne, mais la première opportunité pour la Juventus s’est présentée en 2006. La Juventus était en Serie B et Deschamps l’a choisi pour constituer l’équipe, qui pouvait également compter sur des champions tels que Del Piero, Trezeguet, Nedved. Le premier but contre Albinoleffe est arrivé, puis le triplé avec Triestina, se terminant par 8 buts : la saison suivante, en Serie A, Ranieri siège sur le banc de la Juventus, celui qui est aujourd’hui son principal antagoniste à l’entraîneur de Monza. Après un an sur la touche, il part en copropriété à Gênes, où il retrouvera Gasperini, puis Parme, et Crotone, coaché ​​par Ivan Juric. La philosophie de Gasperin est renforcée et une fois qu’il a raccroché les crampons avec le maillot de Monza, il reste en Brianza pour entraîner l’équipe des moins de 15 ans, puis la Primavera. Avant d’être promu entraîneur-chef de Serie A après l’exonération de Stroppa : une opportunité que Palladino ne veut pas laisser passer.

L’étude et le banc

La rencontre avec Gasperini a changé sa vie et son approche du football. Dans sa carrière, il a croisé plusieurs fois la route de son mentor, sans oublier l’expérience avec Juric à Gênes, en tant que coéquipier, et à Crotone avec le Croate sur le banc. De cette Juventus Primavera, entraînée par Gasp, Paro, actuellement adjoint de Juric à Turin, a également été formé : une école de football, à tous égards. Le savoir ne se transmet cependant pas par osmose : ces dernières années, Palladino a étudié en se perfectionnant et en se concentrant beaucoup sur sa carrière d’entraîneur. Il sera le quatrième exposant de l’école de Gasperini, qui en plus de l’entraîneur de l’Atalanta peut également compter Juric à Turin, Alvini à Crémone et, en fait, Palladino à Monza. Un décompte toujours en cours, étant donné que l’occasion a servi mais pour en profiter au maximum il devra démontrer qu’il est prêt pour une place apparemment tranquille, mais dans laquelle il devra vivre avec la présence encombrante de Berlusconi et avec un championnat qui a mal commencé. Mais d’abord, il devra passer le premier examen, le plus difficile, indemne, face à son passé. Examen à passer pour chasser le fantôme de Ranieri et tenter de garder l’école gaspérinienne dominante en Serie A.

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