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Moselle nord. Y a-t-il eu agression sexuelle sur une mineure lors d’une balade à moto ?

Moselle nord. Y a-t-il eu agression sexuelle sur une mineure lors d’une balade à moto ?

Un non-lieu de la part du procureur en première instance. Suivi d’une confirmation de la décision par le parquet général. Pour autant, sur avis de la chambre d’instruction, cette affaire mettant en lumière des faits d’agression sexuelle a bel et bien été audiencée ce mardi 15 novembre, au tribunal judiciaire de Thionville.

Le dossier prend racine en 2017. Alors amis, prévenu et parties civiles décident d’une virée estivale direction le Luxembourg, à Remich. Le copain de toujours du papa transporte sur sa moto la fille du couple alors âgée de 11 ans. À l’issue de la balade, la maman dit repérer un comportement étrange chez sa fille, laquelle finit par confirmer à sa mère que le prévenu l’a « touché ». Précisément « sur la cuisse, entre les jambes, et dans sa culotte », après avoir, tout en roulant, baissé la braguette de son pantalon.

Partie civile et prévenu maintiennent leur version

Entendue quatre fois, la fillette livre la même version. Tout comme le mis en cause, qui nie toujours avoir eu quelconque geste déplacé envers elle. Oui, « j’ai touché sa cuisse plusieurs fois pour la maintenir et éviter qu’elle tombe, réaffirme-t-il, et j’ai effectivement mis ma main dans mon dos pour réajuster la lanière de la selle ».

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Vient alors le temps de l’examen médical. Le corps de la fillette présente au niveau du sexe « une lésion traumatique », « une déchirure rougeâtre millimétrique », s’apparentant à « un coup d’ongle ». Une reconstitution de la journée du 22 juillet est organisée par les gendarmes, avec des simulations sur un deux-roues, mais à l’arrêt. Rien de probant pouvant incriminer le sexagénaire ne ressort des conclusions. La maman plante toutefois selon elle le décor, et dépeint le prévenu comme « un pervers », qui lui a déjà un jour « montré son sexe, dans la cuisine. »

Au terme de cinq années d’instruction, quelle va être la réponse pénale ? Alors que la vice-procureure s’en rapporte à l’appréciation du tribunal, que l’avocate des parties civiles demande un renvoi sur intérêts civils et que l’avocat de la défense plaide la relaxe, le président Rousseau et ses assesseurs se donnent une dizaine de jours pour statuer. Délibéré le 29 novembre.

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