Moyen-Orient : Netanyahu fait échouer les négociations avec Gaza

Des soldats israéliens sont entrés jeudi à l’hôpital Nasser de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza. Selon le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, les corps des otages devraient être retrouvés. L’armée a indiqué que plusieurs suspects avaient été arrêtés. L’objectif est également “d’arrêter les terroristes du Hamas, y compris ceux soupçonnés d’être impliqués dans le massacre du 7 octobre”. Israël affirme que le Hamas détient des otages à l’hôpital Nasser. Les autorités sanitaires du Hamas ont annoncé cette nuit-là qu’un patient avait été tué et d’autres blessés lors du bombardement de la clinique par Israël.

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Stéphanie Schœll

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La partie israélienne a pour le moment annulé les négociations sur un cessez-le-feu. Selon les médias israéliens, Netanyahu a refusé jeudi d’envoyer une autre délégation au Caire alors que le Hamas exigeait la libération d’un grand nombre de prisonniers palestiniens en échange des otages ; selon Netanyahu, des « demandes délirantes ». Les proches des otages ont réagi « stupéfaits » et ont évoqué une « condamnation à mort ».

L’offensive militaire annoncée sur Rafah devient de plus en plus probable. Lors de sa visite en Israël, la ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock a réitéré qu’une offensive israélienne à Rafah serait « une catastrophe humanitaire ». Les gens avaient besoin de « lieux et de couloirs sûrs pour éviter d’être davantage pris entre deux feux ».

Mercredi, la Fondation Sinaï pour les droits de l’homme a rapporté que l’Égypte construisait un camp de haute sécurité dans le Sinaï, près de la bande de Gaza. Celui-ci est censé accueillir des personnes qui pourraient fuir vers l’Egypte en cas d’offensive de l’armée israélienne sur Rafah. Cette information n’est pas encore confirmée, mais la Fondation Sinaï est généralement considérée comme une source fiable.

Les demandes de commentaires de la part des ambassades palestinienne et égyptienne n’ont pas reçu de réponse au moment de la mise sous presse.Avec les agences

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