2025-01-25 19:39:00
MILAN – Le Premier ministre Giorgia Meloni rattrape le retard et intervient sur l’offre d’échange de Monte dei Paschi pour reprendre Mediobanca, valorisée à 13,3 milliards : “C’est une opération de marché”, dit le Premier ministre avant de monter à bord de l’Amerigo Vespucci, à Djeddah .
Le gouvernement, après la vente successive des actions de Monte héritées du dernier plan de sauvetage de l’État, reste toujours le principal actionnaire avec un peu plus de 11 % de MPS. Une banque, maintenue à flot ces dernières années par des dizaines de milliards de contribuables, qui a renoué avec les bénéfices et qui dispose de suffisamment de capitaux pour se permettre de tenter une attaque contre une entreprise qui vaut, en bourse, bien plus qu’elle. . «D’une part, nous devons être fiers du fait que le MPS, considéré pendant des années par les citoyens et les politiciens uniquement comme un problème à résoudre, c’est aujourd’hui une banque parfaitement restaurée qui démarre effectivement des opérations ambitieuses – dit Meloni – Cela devrait nous rendre tous fiers du travail accompli ».
Mps-Mediobanca, les mains de la droite sur le crédit trésor. Et l’objectif Generali
de Francesco Manacorda
En regardant les évolutions possibles (on a déjà compris que, de la part de Mediobanca, l’opération est considérée comme hostile et le mariage sera opposé), Meloni dégèle le mantra du « troisième hub bancaire »que le Mef a imaginé construire lui-même sur l’axe entre Sienne et Banco Bpmsi les Ops d’Unicredit n’étaient pas intervenus sur Banco Bpm pour compliquer un puzzle bancaire plein de pièces mobiles. “Si l’opération se réalise, nous parlerons de la naissance d’un troisième pôle bancaire qui pourrait jouer un rôle important dans la sécurisation de l’épargne des Italiens”, dit encore Meloni. D’un autre côté, il s’agissait du même PDG del Monte, le banquier Luigi Lovaglio, pour faire savoir que le projet n’est pas apparu soudainement mais que les regards sont tournés vers Piazzetta Cuccia depuis 2022. Évidemment, compte tenu de l’accélération donnée ces derniers mois au risque bancaire, il est arrivé l’impulsion également du Palazzo Chigi et du Trésor de déménager.
Avant Meloni, également leader de la Ligue du Nord Matteo Salvini il avait pris position en affirmant : “D’une banque que le parti démocrate avait pour l’essentiel rendue moribonde à une banque qui lance aujourd’hui des offres publiques d’achat sur d’autres banques… Je suis fier d’avoir sauvé MPS”. De Fdi, le responsable économique Marco Osnato dés tout’Ansa: “Je ne vois ni la nécessité de laisser l’Etat entrer dans les banques, sauf en cas de faillite, ni de le faire sortir a priori. On verra” sur le sort de la part publique résiduelle “Pas aujourd’hui”. , cela n’en vaut pas la peine. Le moment venu, une décision sera prise dans l’intérêt des Italiens. L’attention portée à cette question semble excessive par rapport à une opération de marché absolument pertinente et indépendante.
Le président des banques surveille aussi le marché, Antonio Patuelli: “Il y a une grande poussée pour renforcer les banques qui sont toutes en concurrence les unes avec les autres. Et puis vive le marché”, affirme le numéro un de l’ABI, en marge d’un événement Forza Italia à Milan, précisant que ” Je suis le président de l’association bancaire, donc je n’ai pas à et ne peux pas faire de commentaires sur des transactions individuelles, ce sont toutes nos banques associées.”
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