Mumbai domine, mais les films punjabi se démarquent alors que le cinéma indien parcourt les catégories au 48e Festival international du film de Toronto

Mumbai domine, mais les films punjabi se démarquent alors que le cinéma indien parcourt les catégories au 48e Festival international du film de Toronto

2023-09-06 02:43:40

Deepa Mehta et Tarsem Singh, les deux célèbres cinéastes d’origine indienne nés au Pendjab, dirigent les films du plus grand pays producteur de films sélectionnés au 48e Festival international du film de Toronto (TIFF), qui débute jeudi. Mehta, la réalisatrice indo-canadienne d’Amritsar, rejoint la femme transgenre Sirat Taneja, basée à Delhi, pour tourner I Am Sirat, l’histoire de la double vie d’une femme transgenre dans la capitale nationale. Dans le cadre de la section documentaire du TIFF (7-17 septembre), Je suis Sirat fait partie des sept films indiens dans différentes catégories au festival de Toronto cette année.

Singh, le réalisateur indo-américain connu pour ses œuvres, La Cellule, La Chute, Miroir Miroir et Immortels, sera à Toronto avec son premier film tourné en Inde. de Singh Cher Jassi, qui fera sa première mondiale dans la prestigieuse catégorie du concours Platform, est basé sur l’histoire vraie d’une Indienne-Canadienne assassinée par sa famille en 2000 au Pendjab pour s’être mariée contre son gré. Le réalisateur, né à Jalandhar, a tourné le film au Pendjab à la fin de l’année dernière et au Canada au début de cette année.
La collaboration de Mehta et Sirat, Je suis Siratet celui de Singh Cher Jassi sont deux films en langue punjabi qui se démarquent cette année dans la sélection indienne du festival de Toronto dominée par les films hindi de l’industrie cinématographique de Mumbai. Dames perdues (Mesdames Laapata), le premier long métrage de Kiran Rao depuis plus d’une décennie, Tuerle thriller d’arts martiaux de Nikhil Nagesh Bhat et celui de Karan Boolani. Merci d’être venu représenter l’industrie cinématographique de Mumbai à Toronto tandis que le nouveau documentaire d’Anand Patwardhan Le monde est une famille et le film marathi, Acier (Un match) du co-réalisateur de la web-série Guilty Minds, Jayant Digambar Somalkar, complète la sélection indienne.

Avec leur récit puissant sur la sexualité et le patriarcat, les films punjabi Je suis Sirat et Cher Jassi promettent d’être le principal attrait de Toronto, où les immigrants Pendjabis constituent un nombre important de la communauté sud-asiatique de la province canadienne de l’Ontario. I Am Sirat suit la vie de la femme transgenre Sirat Taneja, obligée de cacher son identité de genre chez elle. “L’œil empathique et le style d’interview compatissant de Mehta s’avèrent tout aussi essentiels, permettant à Sirat de raconter sa propre histoire selon ses propres conditions”, déclare Norm Wilner, programmeur du TIFF.

Situé dans les années 1990, Cher Jassi raconte l’histoire de Jassi, qui rencontre le chauffeur de pousse-pousse Mithu lors d’un voyage depuis le Canada pour rendre visite à sa famille élargie à Jagraon, au Pendjab. Le couple tombe amoureux sans se rendre compte des conséquences qui les attendent. “La première histoire de Tarsem Singh Dhandwar se déroule en Inde raconte l’histoire vraie de Roméo et Juliette d’un jeune couple qui cherche désespérément à être ensemble mais qui est séparé par le temps, la distance et les attentes familiales”, a déclaré Robyn Citizen, directrice de la programmation du TIFF. “À la fois une véritable œuvre d’art et une chronique sans faille d’une injustice persistante, Cher Jassi fait preuve d’un immense talent de narrateur et d’une rigueur cinématographique tout en capturant la brutalité qui se cache de l’autre côté d’un magnifique coucher de soleil, si vous êtes assez courageux pour tourner la caméra”, ajoute Citizen.

Le nouveau documentaire de Patwardhan, Le monde est une famillemarque son retour à Toronto cinq ans après avoir remporté le prix du Festival international du film documentaire d’Amsterdam (IDFA). Vivek (Raison), sur la montée du fondamentalisme religieux. Le nouveau film du réalisateur d’œuvres aussi acclamées que Au nom de Dieu, Père, Fils et Guerre Sainte et Guerre et Paixest un portrait personnel rare qui documente l’histoire familiale de ses parents et leurs liens avec le mouvement pour la liberté.

Les films indiens ont trouvé une place permanente dans le programme Midnight Madness du festival de Toronto, après que Vasan Bala ait remporté le premier prix pour son film d’arts martiaux, Mard Ko Dard Nahin Hotaen 2018. Après Bala, le TIFF a sélectionné le film du premier cinéaste Ritwik Pareek Dette Dette, une histoire décalée de croyances bizarres, il y a deux ans. Cette année, un autre film d’arts martiaux hindi, Tuer réalisé par Nikhil Nagesh Bhat (Le jeu disparu web-série), fait partie du programme préféré des fans qui rassemble les étranges et les méchants du monde entier. TuerLe drame se déroule à bord d’un Rajdhani Express à destination de Delhi alors que des commandos se battent contre une armée de bandits. “L’action étant entièrement limitée au train en marche, TuerL’élan sanglant et les limites claustrophobes rappellent les classiques de Midnight Madness comme celui de Gareth Evans. La descente et celui de Kim Hongsun Projet Chasse au loup“, déclare Peter Kuplowsky, programmeur de Midnight Madness.

Treize ans après ses débuts avec Dhobi GhatKiran Rao revient à la réalisation dans Dames perdues (Laapataa Mesdames), à propos de deux jeunes mariées échangées accidentellement avant le jour de leur mariage dans un train en marche.

Acier (Un match) du réalisateur marathi débutant Jayant Digambar Somalkar est l’histoire d’une jeune villageoise prise entre la fierté de sa famille et ses propres ambitions au milieu d’un mariage arrangé. Somalkar, qui a co-réalisé la série originale Amazon Prime Esprits coupables, rassemble des acteurs non professionnels du film, inscrit au programme Découverte du festival. Entrée de Karan Boolani, née à Mumbai, pour les présentations de gala, Merci d’être venuson premier long métrage avec Bhumi Pednekar, raconte l’histoire d’un homme de 32 ans déterminé à réfuter les mœurs sociales sur le sexe.

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