DETROIT (AP) — Elon Musk a déclaré que la Securities and Exchange Commission souhaite qu’il paie une amende ou qu’il fasse face à des accusations concernant ce qu’il a divulgué – ou omis de divulguer – sur ses achats d’actions Twitter avant d’acheter la plateforme de médias sociaux en 2022.
Dans une lettre publiée par Musk sur la plateforme désormais appelée X, son avocat Alex Spiro déclare au président sortant de la SEC, Gary Gensler, que l’exigence d’un paiement monétaire par la commission est un « stratagème malavisé » qui n’intimidera pas Musk. La lettre allègue également que la commission a rouvert cette semaine une enquête sur Neuralink, la société d’interface ordinateur-cerveau humain de Musk.
La SEC n’a pas publié la lettre. Il ne fera pas non plus de commentaires ni ne confirmera s’il a adressé une telle demande à Musk.
“La SEC a pour politique de mener des enquêtes sur une base confidentielle afin de préserver l’intégrité de son processus d’enquête”, a déclaré vendredi un porte-parole de l’agence dans un courriel.
Des messages ont également été laissés vendredi par l’Associated Press sollicitant les commentaires de Spiro.
Dans la lettre, Spiro dit qu’il répond aux demandes des membres du personnel de la SEC concernant une enquête pluriannuelle sur « certains achats, ventes et divulgations d’actions Twitter ». De plus, Spiro exige de savoir qui a dirigé les actions.
Musk a acheté Twitter en octobre 2022 pour 44 milliards de dollars. Mais une plainte déposée par un investisseur de Twitter en avril 2022 accusait Musk d’avoir violé un délai réglementaire pour révéler qu’il avait accumulé une participation d’au moins 5 %. Au lieu de cela, selon la plainte, Musk n’a pas divulgué sa position sur Twitter jusqu’à ce qu’il ait presque doublé sa participation à plus de 9 %.
Cette stratégie, selon le procès, a nui aux investisseurs ordinaires qui ont vendu des actions de la société de San Francisco près de deux semaines avant que Musk ne reconnaisse qu’il détenait une participation majeure dans Twitter.
Finalement, la divulgation de la participation de Musk dans Twitter a fait grimper la valeur de ses actions de 27 % par rapport à son niveau du 1er avril, proche de 50 dollars à la fin de la bourse le 4 avril. Ce retard abusif, selon le procès, a privé les investisseurs qui avaient vendu actions avant que la participation de Musk dans la société ne soit connue publiquement de l’opportunité de réaliser des gains importants.
Musk est engagé dans une bataille permanente avec la SEC depuis 2018. C’est à ce moment-là que lui et Tesla, son constructeur de voitures électriques, ont chacun convenu de payer 20 millions de dollars d’amende pour les tweets qu’Elon avait publiés sur la collecte des fonds nécessaires pour privatiser Tesla. Une telle transition n’a jamais eu lieu ; Tesla reste une entreprise publique.
Musk a cherché à annuler une partie du règlement qui l’obligeait à faire examiner ses publications sur Tesla par un avocat de Tesla. Cette disposition, avait-il soutenu, violait son droit à la liberté d’expression. Le différend a été porté devant la Cour suprême, qui a rejeté l’appel de Musk sans commentaire.
L’histoire continue
Gensler, qui a été nommé à la tête de la SEC par le président Joe Biden, a annoncé le mois dernier qu’il quitterait son poste le 20 janvier, lorsque Donald Trump sera investi comme président. Trump a annoncé son intention de nommer le défenseur de la crypto-monnaie Paul Atkins pour présider la SEC.
Trump a nommé Musk coprésident d’un « Département de l’efficacité gouvernementale » pour tenter de réformer le gouvernement fédéral.
#Musk #dit #les #ÉtatsUnis #exigent #quil #paie #une #pénalité #pour #divulgation #ses #achats #dactions #sur #Twitter