Nancy Barone sur La valeur d’une femme

Nancy Barone sur La valeur d’une femme

Il y a une vieille expression, “Vous valez votre poids”, qui avait été inventée comme un compliment.

Aujourd’hui, cela semble être le contraire; plus nous pesons, moins nous semblons penser que nous valons. Quand ce changement a-t-il eu lieu ? Et surtout, pourquoi ? Depuis quand le pèse-personne a-t-il décidé de notre bonheur ?

L’Égypte ancienne nous montre des images de femmes grandes et élancées, avec des cous incroyablement longs, tandis que la Grèce antique se contentait de femmes potelées, vu que personne ne les regardait de toute façon, épris qu’elles étaient de tous les hommes magnifiques ! La Renaissance, l’ère la plus indulgente, a encouragé les femmes à être corsées en tant que reflet de la réussite financière de leur mari. Pas d’enfants affamés dans les palais, s’il vous plaît.

Et puis l’époque victorienne a introduit les horribles corsets. Les femmes devaient être rondes, oui, mais elles devaient avoir grincheux tailles. Pas étonnant que les femmes victoriennes parlaient d’une voix suave, elles pouvaient à peine respirer !

Les années 1920 inventent les soutiens-gorge qui sont en fait destinés à aplatir la poitrine des femmes, tandis que les vêtements de dessus cachent tout signe de féminité. Ce qui est très similaire à l’image des femmes dans les années soixante et soixante-dix. Ce n’est qu’à la fin des années 80, puis à nouveau avec le nouveau millénaire, que les femmes ont été “autorisées” à avoir à nouveau des courbes, la plupart des jeunes femmes voulant ressembler à Kim Kardashian.

Même quelques-uns de mes propres personnages sont aux prises avec des problèmes de poids. Dans ma trilogie, Le régime du mari, Ma grosse rupture italienneet Tempête en coupe AD, mon héroïne Erica Cantelli est la belle-fille en surpoids et sous-aimée d’une femme frivole de taille quatre.

Erica n’a jamais pu se connecter avec Marcy à aucun niveau car elle se sentait, et se sent toujours, opprimée par la beauté de la femme et ses normes de beauté impossibles. Marcy est tout ce qu’Erica ne pourra jamais être ou ne sera jamais – petite, mince, délicate et fragile. Parce qu’Erica domine la plupart des femmes, a une poitrine et des hanches amples, des jambes fortes et la détermination d’un bœuf. Il n’y a rien qui effraie Erica. À l’exception de l’image d’elle-même reflétée dans les yeux de Marcy et de son mari Ira. Il plaisante en disant qu’il l’échangerait volontiers contre deux tailles dix car lui et Marcy veulent qu’Erica subisse un pontage gastrique dont elle s’enfuit littéralement.

Ce n’est que lorsqu’Erica rencontre le directeur de ses enfants, le magnifique Julian Foxham (qui la trouve désirable) qu’elle commence à croire qu’elle pourrait valoir plus qu’elle ne le pensait.

Mais juste au moment où Erica se convainc lentement qu’elle n’a rien à craindre, pfft va sa confiance, comme un éternuement dans la brise. Parce que comment est-elle censée rivaliser avec toutes les femmes belles, réussies et élégantes qui se disputent l’attention de Julian ? Ils sont si maigres qu’Erica se demande comment leurs organes s’adaptent même ? Et la voilà, encore une fois vêtue d’un pantalon cargo, prête à aller récurer les toilettes de son B&B. Comment peut-elle jamais gagner ? Comment puis nous jamais gagner ?

En nous aimant inconditionnellement, peu importe ce que dit le pèse-personne ou qui que ce soit d’autre.

Merci d’avoir pris le temps de lire ! Rejoignez-moi et Erica Cantelli dans ce tour de montagnes russes vers le bonheur !

Le dernier livre de Nancy dans The Husband Trilogy, Storm in a D Cup, est publié en livre de poche et en e-book par Aria le 19 janvier 2023. Acheter ici.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.