Ces trois points offrent un bol d’air aux Canaris qui ne sont que 14e (31 pts) mais avec trois longueurs d’avance sur leurs hôtes du jour (15e) et surtout cinq sur le barragiste virtuel, Lorient (16e), dont le match contre le Paris SG a été reporté au 24 avril.
L’épilogue est cruel pour les Normands et pas vraiment mérité pour les Jaunes, alors que le match avait été aussi équilibré durant les 70 premières minutes affligeantes que lors de 20 dernières minutes décousues mais fiévreuses.
Nantes avait allumé la première mèche vraiment significative avec une balle piquée un peu trop décroisée de Matthis Abline, qui n’avait trouvé que le petit filet extérieur (69e), alors qu’Arthur Desmas avait repoussé en première période des frappes d’Abline (20e), déjà et Florent Mollet (35e).
Dans le temps additionnnel, Desmas avait encore sauvé les siens sur une tentative de Douglas Augusto au début du temps additionnel (90+1), avant que Kader Bamba, entré en jeu trois minutes plus tôt, ne crucifie le club doyen d’une frappe rasante au ras du poteau (0-1, 90+2).
Avec ce but, les Normands ont une nouvelle fois payé très cher leur manque de réalisme.
Avant cela, André Ayew aurait pu leur donner l’avantage, à la 78e, sur un ballon reçu dans le rond central.
Il s’est approché sans oppostion jusqu’à l’entrée de la surface où il a crocheté Nicolas Pallois, puis Pedro Chirivella avant d’enrouler une frappe qu’Alban Lafont a été tout content de voir frôler l’extérieur du poteau.
Et que dire de l’action à la 89e minute où Samuel Grandsir s’est infiltré côté droit avant de centrer pour Mohamed Bayo que Pallois, avec toute la fraîcheur de ses 37 ans, est venu contrer à quatre mètres des buts vides.
Un geste qui vaut presque la moitié des trois points glânés dimanche.
2024-04-14 16:53:50
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