2024-05-25 01:00:00
Le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze a déclaré dans un communiqué publié sur Facebook que le commissaire hongrois à l’élargissement l’avait menacé à propos des récentes manifestations et de la tentative d’assassinat contre le Premier ministre slovaque : « Vous avez vu ce qui est arrivé à Fico et vous devriez soyez très prudent. » Olivér Várhelyi a également fait une déclaration jeudi :
En référence à la déclaration faite par le Premier ministre géorgien le 23 mai 2024, je voudrais exprimer mes sincères regrets qu’une certaine partie de ma conversation téléphonique ait été sortie de son contexte.
En tant que commissaire chargé du voisinage et de l’élargissement, je suis en contact régulier avec les représentants des gouvernements des pays dont je suis responsable, car les canaux de communication permettant un échange politique direct doivent toujours rester ouverts.
Dans la situation politique actuelle en Géorgie, j’ai déployé de grands efforts pour empêcher les dirigeants politiques géorgiens d’adopter la loi sur la transparence des influences étrangères, qui pourrait compromettre la voie de la Géorgie vers l’UE.
Conscient du très fort sentiment pro-européen au sein de la société géorgienne, j’ai ressenti lors de mon entretien téléphonique le besoin d’attirer l’attention du Premier ministre sur l’importance de ne pas aggraver davantage la situation déjà instable en adoptant cette loi, qui pourrait conduire à une polarisation accrue et à d’éventuelles situations incontrôlées dans les rues de Tbilissi. Dans ce contexte, le récent événement tragique survenu en Slovaquie a été cité comme exemple et comme indication de ce à quoi peut conduire un niveau aussi élevé de polarisation dans une société, même en Europe.
Je regrette une fois de plus qu’une partie de mon appel téléphonique ait non seulement été complètement sortie de son contexte, mais ait également été rendue publique d’une manière qui pourrait conduire à une interprétation complètement erronée de l’objectif initial de mon appel téléphonique.
Je continue d’exhorter les autorités géorgiennes à ne pas adopter cette loi.
C’est également cette question que je pose en tant qu’ami connu et respecté de la Géorgie.
Je continue de soutenir les Géorgiens dans leurs efforts pour un avenir européen.
Le Comité de travail fédéral pour les initiatives contre les interdictions professionnelles a annoncé vendredi dans un communiqué :
Le 75e anniversaire de la Loi fondamentale a également été l’occasion de se souvenir pour les personnes touchées par le décret radical de 1972 : avec l’imposition d’interdictions professionnelles à des milliers de candidats ou d’employés du service public, ce fut le cas pour des milliers de jeunes, pour la plupart. à cette époque et dans les années qui ont suivi. Le droit à la liberté d’expression et au libre choix de carrière, garanti par la Constitution, a été supprimé. Bien qu’officiellement dirigée contre « les extrémistes de droite et de gauche », elle touchait presque exclusivement les personnes ayant des opinions de gauche. De nombreux modes de vie ont ainsi été détruits. Depuis lors, plus de 50 ans se sont écoulés au cours desquels les personnes concernées ont souligné à plusieurs reprises l’injustice commise à leur encontre et exigé une réhabilitation, des excuses et une compensation. (…)
L’évaluation actuelle de la Loi fondamentale ne fait pratiquement aucune référence aux nombreuses restrictions imposées par la Loi fondamentale au cours des 75 dernières années. Les personnes concernées par le décret radical de 1972 et les participants à un « Conseil démocratique » sur le sujet ont donc décidé d’un « Appel de Bonn » le 22 mai à Bonn (…).
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