Nouvelles Du Monde

Négociations aux feux tricolores sur le budget fédéral : les Verts tranquillement, les Rouges bruyants

Négociations aux feux tricolores sur le budget fédéral : les Verts tranquillement, les Rouges bruyants

2024-06-24 19:23:00

Le SPD fait publiquement pression sur le conflit budgétaire. Les Verts sont proches d’eux sur le sujet, mais s’abstiennent de faire des déclarations dures. Pourquoi donc?

Habeck et Scholz Photo : Sabina Crisan/dpa

BERLIN taz | Les sociaux-démocrates ne se taisent pas non plus au cours de la nouvelle semaine. La dernière attaque vient lundi des trois ailes du parti du Bundestag : « Le dogme du zéro noir signifie le statu quo et la déraison économique », ont déclaré dans un communiqué les présidents du Seeheimer Kreis, de la gauche parlementaire et des réseaux. Il s’agit désormais d’élaborer un budget soutenable, en prévoyant des exceptions au frein à l’endettement et en le réformant.

Peu avant la décision sur le prochain budget fédéral, la pression publique de la part du SPD s’accentue à nouveau. Il est actuellement prévu que le cabinet approuve le projet de budget au milieu de la semaine prochaine. Jusqu’à présent, aucune avancée n’a été enregistrée dans les négociations. Le FDP de Christian Lindner veut réduire les impôts tout en s’en tenant au frein à l’endettement. Les Verts et le SPD, en revanche, résistent aux coupes budgétaires massives dans tous les départements.

Lire aussi  Les États-Unis tendent la main à la Chine après avoir interdit une société américaine de puces informatiques

Mais publiquement, ce sont surtout les Rouges qui mettent en garde contre un budget d’austérité. Le parti de gauche du Forum DL21 a lancé une pétition contre les coupes budgétaires. La chef du parti, Saskia Esken, a accusé le ministre des Finances d’avoir commis une « erreur historique » avec ses « mesures d’austérité rigides ».

En comparaison, la chef du Parti vert, Ricarda Lang, semble indifférente lundi après la réunion du conseil d’administration de son parti. Elle demande également que le frein à l’endettement ne soit pas interprété de manière trop étroite au sens aigu et qu’il soit réformé à long terme. Mais elle a également déclaré : « J’espère que tout le monde n’affichera pas publiquement ses positions déjà connues. »

Les dirigeants des partis sont trop défensifs sur cette question, estiment certains Verts. Ils devraient prendre l’exemple du groupe parlementaire du Bundestag, qui se positionne de plus en plus contre le frein à l’endettement. Cependant, la direction du parti n’est pas seule : qu’il s’agisse de députés, de militants de base ou de jeunes du parti, tout le monde semble aujourd’hui réservé par rapport au SPD.

Un tas de raisons

Cela pourrait avoir quelque chose à voir avec la façon dont les deux partis digèrent leurs défaites aux élections européennes. Les Verts sont également déçus de leurs pertes. Le dépannage et le débat stratégique sont en cours. Mais il y a aussi un certain calme. Quiconque se souvient encore d’un résultat électoral d’environ 8 pour cent peut raisonnablement vivre avec un résultat de 12 pour cent. Ceux qui, comme le SPD, portent avec eux l’image d’un parti populaire ont un problème plus grave avec 14 pour cent. Les troubles au sein des sociaux-démocrates sont en conséquence plus prononcés.

Lire aussi  Le sommet de la Communauté politique européenne promet d'intensifier la guerre contre la Russie

Et après les élections, la volonté du SPD de se montrer à nouveau plus visible est d’autant plus forte. Cette inquiétude existe également chez les Verts. Mais là-bas, le désir de ne pas discuter trop publiquement avec les partenaires de la coalition domine toujours – d’une part parce que le public ne l’apprécie pas, et d’autre part parce que le FDP pourrait alors devenir encore plus têtu.

Dans le même temps, la confiance des Verts dans leur négociateur Robert Habeck est moins faible que celle du SPD dans Olaf Scholz. En interne, le vice-chancelier vert a également été averti à plusieurs reprises ces dernières semaines de ne pas exagérer sa volonté de compromis. Sur le fond, il n’y a pas de désaccord majeur : Habeck s’est prononcé publiquement à plusieurs reprises contre le frein à l’endettement. La chancelière, en revanche, a parfois soutenu Lindner lors d’entretiens. Le soutien de Scholz est soutenu dans les négociations, selon le communiqué publié lundi par l’aile du SPD. Mais il aurait tout aussi bien pu dire : C’est vers le nord.

Lire aussi  Football - Fribourg-en-Brisgau - "J'espère que quelque chose fonctionnera" : farce aux nouveaux arrivants - sports

Et enfin : Christian Lindner exige les coupes budgétaires les plus sévères dans les départements dirigés par le SPD tels que le ministère du Travail, le ministère de l’Intérieur et le ministère du Développement. Du côté des Verts, seul le ministère des Affaires étrangères d’Annalena Baerbock est durement touché. Sur d’autres questions, les Verts se sont souvent plaints par le passé d’être seuls aux feux tricolores : ils n’ont reçu aucun soutien du SPD contre le FDP. La solidarité rouge-vert ne s’est jamais développée aux feux tricolores. Il n’y a donc pas beaucoup de désir parmi les Verts de se battre publiquement pour les partisans du SPD.



#Négociations #aux #feux #tricolores #sur #budget #fédéral #les #Verts #tranquillement #les #Rouges #bruyants
1719266203

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Un F16 s’est écrasé à Halkidiki, le pilote est sain et sauf

F-16 ©Eurokinissi ” )+(“arrêter\”> “).length); //déboguer le contenutts2=document.querySelector(“.entry-content.single-post-content”).innerHTML.substring( 0, document.querySelector(“.entry-content.single-post-content”).innerHTML.indexOf( “” )); contenttts2=contenttts2.substring(contenttts2.indexOf( “fa-stop\”> ” )+(“arrêter\”> “).length);

ADVERTISEMENT