Nehammer démissionne après l’échec des négociations de coalition

Gut drei Monate nach dem Wahlsieg der FPÖ in Österreich sind Gespräche über eine Mitte-Regierung ohne die Rechtspopulisten gescheitert. Die konservative ÖVP habe ihre Gespräche mit der sozialdemokratischen SPÖ beendet, teilte Kanzler und ÖVP-Chef Karl Nehammer mit. Gleichzeitig kündigte er an, in den kommenden Tagen als Regierungs- und Parteichef zurückzutreten. 

Erst am Freitag waren die liberalen Neos nach wochenlangem Ringen überraschend aus Verhandlungen mit ÖVP und SPÖ über eine Ampel-Koalition ausgestiegen. Danach setzten die zwei verbliebenen Parteien die Gespräche am Samstagnachmittag fort. Bereits am Abend waren die Verhandlungen jedoch schon wieder zu Ende.

„Es ist augenscheinlich, dass die destruktiven Kräfte in der SPÖ die Oberhand gewonnen haben“, sagte Nehammer in einer Videobotschaft. Die ÖVP werde keinem wirtschafts- und leistungsfeindlichen Programm zustimmen, betonte er. 

Dans le même temps, Nehammer a clairement indiqué qu’il n’était toujours pas prêt à mener des négociations de coalition avec le FPÖ de droite dirigé par son chef Herbert Kickl. « J’ai la profonde conviction que les radicaux n’offrent pas de solution à un seul problème », a déclaré Nehammer.

Le chancelier avait rejeté le FPÖ sous la direction de Kickl, notamment en raison de sa position favorable à la Russie et de son manque de différenciation par rapport aux groupes d’extrême droite tels que les Identitaires. L’aile économique de son parti préfère cependant une coalition avec le FPÖ plutôt qu’avec les sociaux-démocrates.

Dans un communiqué, le leader du SPÖ, Andreas Babler, a imputé à ces forces conservatrices l’échec d’une éventuelle grande coalition. “L’aile qui flirtait avec les Bleus depuis le début a pris le dessus”, a-t-il déclaré, faisant référence à la couleur du parti du FPÖ. Il existe désormais la menace d’un « chancelier d’extrême droite », a déclaré Babler.

Au début, on ne savait pas clairement qui succéderait à Nehammer, tout comme la question de savoir si l’ÖVP négocierait désormais avec le FPÖ en tant que partenaire junior possible ou si de nouvelles élections seraient convoquées.

Ces derniers jours, les médias autrichiens ont évoqué l’ancien chancelier Sebastian Kurz comme possible nouveau leader de l’ÖVP, citant les milieux conservateurs. Kurz a été chancelier du FPÖ de 2017 à 2019, puis des Verts.

Il s’est retiré de la politique en 2021 en raison d’enquêtes pour corruption à son encontre. L’enquête sur ces allégations, que Kurz nie, est toujours en cours. Kurz n’a pas encore commenté les rumeurs concernant un éventuel retour. Outre Kurz, le nom de l’ancienne ministre de l’UE Karoline Edtstadler circule également comme successeur de Nehammer.

La balle est désormais dans le camp du président fédéral Alexander Van der Bellen, a déclaré Kickl, leader du FPÖ, en vue d’un éventuel contrat gouvernemental qui lui avait été refusé auparavant. “Il est sous pression après les événements d’aujourd’hui”, a déclaré Kickl.

Le FPÖ a remporté les élections fin septembre. Les trois partis du centre ont alors tenté de forger une coalition et de maintenir la droite hors du pouvoir. Van der Bellen aurait également préféré un tel gouvernement.

En cas de nouvelles élections, le FPÖ, parti populiste de droite, pourrait espérer une brillante victoire. Les derniers sondages ont signalé une nouvelle forte augmentation des voix par rapport à l’élection du Conseil national. Le FPÖ pourrait alors augmenter considérablement son résultat de 29 pour cent à environ 35 pour cent.