En Israël, une crise politique majeure se profile suite à l’annonce par le Premier ministre Benyamin Netanyahou de son intention de limoger ronen Bar, chef du Shin Bet, les services secrets israéliens. Cette décision intervient alors que le Shin Bet enquête sur des allégations de corruption impliquant des conseillers de Netanyahou, soupçonnés d’avoir favorisé les intérêts du Qatar. Si elle est mise en œuvre, cette destitution serait une première dans l’histoire du pays.
Bar a répliqué en accusant Netanyahou de confondre service de l’État et « lealtad personal ». L’opposition juive a convoqué une réunion d’urgence pour élaborer une réponse commune, tandis que les mouvements sociaux opposés à Netanyahou ont appelé à des manifestations.
Le contexte de cette affaire est marqué par des accusations croisées concernant la responsabilité de l’attaque du Hamas en octobre 2023. La direction politique et les services de sécurité se renvoient la balle,ces derniers ayant reconnu leurs erreurs. Netanyahou justifie sa décision par une « continuada desconfianza » envers Bar, estimant que cette mesure est « crucial para restaurar la organización, lograr todos nuestros objetivos bélicos y prevenir la próxima tragedia ».
Bar a répondu en soulignant que son devoir de confiance est envers les citoyens israéliens, et non envers Netanyahou, dont les attentes de « lealtad personal » sont « fundamentalmente erróneas y contravienen directamente » les statuts de l’organisation.
La conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, s’est opposée à cette mesure, demandant à ce que « se aclaren sus fundamentos fácticos y jurídicos » compte tenu du potentiel conflit d’intérêts. Elle a rappelé que « el jefe del Shin Bet no es un cargo de confianza personal del primer ministro », soulignant « la extraordinaria sensibilidad del asunto, su naturaleza sin precedentes y la preocupación de que el proceso pudiera verse manchado por la ilegalidad y un conflicto de intereses ».
Les principaux partis d’opposition débattront des moyens de bloquer ce licenciement. La droite, en revanche, soutient la décision de Netanyahou, à l’instar du ministre des Finances, Bezalel smotrich, qui estime qu’il aurait dû prendre cette décision immédiatement après l’attaque du Hamas.
en poste depuis 2021, Bar est l’un des derniers responsables des services de sécurité à être resté en fonction depuis l’attaque du Hamas. Netanyahou s’est séparé des autres,soit par des démissions,soit par des limogeages.Netanyahou a refusé de démissionner, de convoquer des élections anticipées ou de créer une commission d’enquête parlementaire sur les erreurs commises.
Quien esté detrás de mí o a mi lado, es responsable. Uno, dos y tres…
Dans son enquête, le Shin Bet a mis en cause la responsabilité de Netanyahou pour avoir permis au Qatar de verser des fonds au gouvernement du Hamas à Gaza.Bar a implicitement défendu la création d’une commission d’enquête, soulignant la « necesidad de interrogar a todas las partes, incluyendo la política del Gobierno y al primer ministro, y no solo a las Fuerzas Armadas y al Shin Bet, que se autoinvestigaron exhaustivamente ».
Netanyahou justifie son maintien au pouvoir par la nécessité d’éviter de récompenser le Hamas en fragmentant le pays en temps de guerre.Il estime que le débat sur les responsabilités doit attendre la fin du conflit.Il a besoin de la guerre permanente pour maintenir sa coalition avec les ultranationalistes et les ultra-orthodoxes.
Crise politique en Israël : Netanyahou veut limoger le chef du Shin Bet
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Une crise politique majeure secoue Israël suite à l’annonce du Premier ministre Benjamin Netanyahou de son intention de limoger Ronen Bar, le chef du Shin Bet, les services de sécurité intérieure. Cette décision sans précédent intervient alors que le Shin Bet enquête sur des allégations de corruption impliquant des proches de Netanyahou, soupçonnés d’avoir favorisé les intérêts du Qatar. [[1]] [[2]] [[3]]
Le contexte de la crise
Le contexte est tendu par les accusations croisées concernant la responsabilité de l’attaque du Hamas en octobre 2023. La direction politique et les services de sécurité se renvoient la balle, le Shin Bet ayant reconnu des erreurs. Netanyahou justifie son action par une “continuada desconfianza” envers Bar, déclarant que ce licenciement est crucial pour “restaurar la organización, lograr todos nuestros objetivos bélicos y prevenir la próxima tragedia”. Bar, quant à lui, accuse Netanyahou de confondre service de l’État et “lealtad personal”, soulignant que son allégeance est aux citoyens israéliens. La conseillère juridique du gouvernement s’oppose au licenciement, pointant un potentiel conflit d’intérêts.
L’opposition dénonce la décision,tandis que la droite la soutient.Bar, en poste depuis 2021, est l’un des derniers responsables de la sécurité à rester en fonction depuis l’attaque du Hamas. Netanyahou refuse de démissionner, de convoquer des élections anticipées ou de créer une commission d’enquête. Le Shin Bet a impliqué Netanyahou dans la possible implication du Qatar dans des versements de fonds au Hamas.Bar a implicitement défendu une enquête plus large, incluant le gouvernement et le Premier ministre. Netanyahou justifie son maintien au pouvoir par la nécessité d’éviter de fragiliser le pays en temps de guerre.
Résumé des acteurs clés
| Acteur | Position | Actions |
|——————————|———————————————–|—————————————————————————–|
| Benjamin Netanyahou | Premier ministre | Veut limoger ronen Bar, justifie sa décision par une perte de confiance. |
| Ronen Bar | Chef du Shin Bet | Accuse Netanyahou de rechercher une “loyauté personnelle”, défend une enquête indépendante.|
| Gali Baharav-Miara | Conseillère juridique du gouvernement | S’oppose au licenciement, évoquant un conflit d’intérêts et l’illégalité potentielle. |
| opposition | Partis d’opposition | Cherche à bloquer le licenciement. |
| Droite | Partis de droite | Soutient la décision de Netanyahou. |
| Shin Bet | Services de sécurité intérieure | Enquête sur des allégations de corruption impliquant des proches de Netanyahou. |
FAQ
Q : Pourquoi Netanyahou veut-il limoger Ronen bar ?
R : Netanyahou évoque une “perte de confiance” persistante, mais la décision intervient aussi sur fond d’enquête du Shin bet sur des soupçons de corruption touchant son entourage.
Q : Quelles sont les réactions à cette décision ?
R : L’opposition s’oppose fortement au licenciement, tandis que la droite le soutient. Une forte mobilisation sociale est attendue.
Q : Quelles sont les conséquences potentielles de ce licenciement ?
R : Une crise politique majeure, des manifestations et un blocage potentiel du licenciement par l’opposition.
Q : Quel est le rôle du Shin Bet dans cette affaire ?
R : Le Shin Bet enquête sur des allégations de corruption impliquant des proches de Netanyahou et a impliqué ce dernier dans une potentielle implication du Qatar dans des versements de fonds au Hamas.