Cheu. Neuf parachutistes issus des records du monde du Paris-Jump. Neuf parachutistes du Paris Jump sont codétenteurs du record du monde de vol relatif TBS (rupture séquentielle totale, séparation totale entre formations), battu au début du mois à Eloy, en Arizona. Ils ont porté très haut les couleurs du club de l’aérodrome de Chéu-Saint-Florentin.
«C’est le plus grand centre de parachutisme au monde», explique Polo Grisoni qui, en plus d’y participer, était l’entraîneur de l’équipe de France. Nous étions cent cinquante et un parachutistes, issus de vingt-sept nations. Et les participants, pour la plupart déjà détenteurs de records, ont totalisé à eux deux 600 000 sauts ! »
Chiffres à 180 km/h
Le défi consistait à sauter à 5 500 m d’altitude, à se réunir pour réaliser une première figure, tous reliés les uns aux autres, puis à se séparer pour ensuite, rapidement, réaliser une deuxième figure. Une prouesse quand on sait que les derniers largués atteignent 350 km/h pour rejoindre les premiers et que les figures s’effectuent en quelques secondes à 180 km/h. Avec Polo Grisoni, Manue Nicols, Marion Baggio, Théo Barré, Frédéric Bertin, Thomas Chomel, Alexandre Dumontrond, Jean-Pol Intelo et Arnaud Woiselle composaient le groupe local. Polo Grisoni se réjouit : « Je suis heureux que les organisateurs m’aient fait confiance en m’autorisant à emmener quatre jeunes qui débutaient dans ce type de compétition. J’avais fait avec eux un gros travail de préparation technique mais aussi psychologique à la gestion du stress. »
Théo Barré, l’un d’entre eux, raconte : « C’est une belle expérience partagée à plusieurs et on apprend à se connaître. Il faut savoir se concentrer, transformer son stress en énergie. Après avoir vécu cela, je veux seulement recommencer. »
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