New Fatal Accident at Mont-Blanc Massif: Unroped Climber Falls 200 Meters

New Fatal Accident at Mont-Blanc Massif: Unroped Climber Falls 200 Meters

Un alpiniste trentenaire a été la dernière victime d’un accident au massif du Mont-Blanc. Il a dévissé dans le couloir du Goûter et a chuté de près de 200 mètres. Il n’était pas encordé.

Au cours des dernières semaines, plusieurs accidents mortels ont été signalés sur le massif, notamment du côté suisse, où la police régionale a enregistré six décès en quatre jours.

Le capitaine Guy Le Nevé, adjoint au commandant du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Haute-Savoie, a confirmé que l’alpiniste est décédé après avoir été heurté par des pierres dévalant le couloir du Goûter. Il a précisé qu’il n’était pas encordé au moment de l’accident.

Selon le site 20minutes.fr, ces dernières semaines ont été marquées par une série d’accidents mortels sur le massif, notamment du côté suisse où la police régionale a enregistré six décès en quatre jours. Au total, pendant les deux derniers mois, le PGHM a été appelé près de 400 fois dans le département de Haute-Savoie, où seize personnes sont mortes lors d’activités liées à la montagne, comme l’alpinisme, la randonnée et le parapente, contre dix décès à la même période l’année dernière. Le capitaine Guy Le Nevé a souligné que les accidents mortels en alpinisme sont généralement dus à des chutes et non à des imprudences évidentes. Il a ajouté que les victimes sont aussi bien des amateurs que des professionnels.

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Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette hausse d’accidents, dont des conditions relativement bonnes en haute montagne, entraînant une fréquentation accrue. Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais, a également évoqué la “surfréquentation d’un site devenu à la mode”, ainsi que le manque d’expérience de certains alpinistes qui viennent pour réaliser un exploit sans réellement connaître la montagne. Il estime également que la gratuité des secours peut déresponsabiliser certains alpinistes.

Le capitaine Le Nevé a constaté une augmentation des demandes d’intervention depuis la crise sanitaire, avec un pic d’intérêt pour la montagne de la part d’une nouvelle population qui ne possède pas les connaissances et les habitudes des montagnards. Pour limiter les risques, il rappelle l’importance de bien préparer une course en termes d’équipement, de condition physique et d’informations. Il souligne également l’importance de savoir renoncer et rappelle que la montagne sera toujours là demain.

En 2020, un arrêté préfectoral de protection des habitats naturels a rendu obligatoire la réservation des refuges, interdisant le bivouac et le port de matériel non indispensable à l’alpinisme. Cette mesure a contribué à réduire de près de moitié le nombre d’alpinistes dans les refuges. D’autres mesures de régulation pourraient être envisagées, comme la fermeture temporaire des refuges pour dissuader ceux qui ne peuvent pas effectuer l’ascension en une journée.

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Il est à noter que cet article a été rédigé par Aurélie Toninato, journaliste spécialisée dans le domaine de la santé et diplômée de l’Académie du journalisme et des médias (AJM).

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