un homme, qui a souhaité rester anonyme, montre son bras où il a été vacciné contre la poliomyélite, devant une clinique de santé à Brooklyn, New York, le 17 août.
Photo: ED JONES
La gouverneure de New York, Kathy Hochul, a déclaré aujourd’hui une urgence en cas de catastrophe dans le but d’accélérer les efforts de vaccination des habitants contre la poliomyélite après la détection du virus dans des échantillons d’eaux usées prélevés dans quatre comtés.
Le décret de Hochul fait suite à la découverte du virus le mois dernier dans des échantillons du comté de Nassau à Long Island, en bordure de l’arrondissement du Queens à New York. Plus tôt cette année, le virus a été trouvé dans des échantillons des comtés de Rockland, Orange et Sullivan, tous au nord de la ville.
En juillet, le premier cas confirmé de poliomyélite aux États-Unis en près d’une décennie s’est présenté chez un adulte du comté de Rockland, selon le département de la santé de l’État.
“Sur la poliomyélite, nous ne pouvons tout simplement pas lancer les dés”, a déclaré la commissaire à la santé de l’État, Mary Bassett, dans un communiqué. “Si vous ou votre enfant n’êtes pas vaccinés ou n’êtes pas à jour dans vos vaccinations, le risque de maladie paralytique est réel.”
La poliomyélite peut provoquer une paralysie irréversible dans certains cas, mais elle peut être prévenue par un vaccin mis à disposition pour la première fois en 1955. Bien qu’il n’existe aucun remède connu, trois injections du vaccin procurent une immunité de près de 100 %.
Des personnes de tous âges sont menacées, bien que le virus affecte principalement les enfants de trois ans et moins.
Les responsables ont exhorté les adultes et les mineurs non vaccinés dès l’âge de deux mois à se faire vacciner contre le virus et ont conseillé aux personnes vaccinées de recevoir une dose de rappel à vie.
La déclaration de Hochul autorise les ambulanciers paramédicaux, les sages-femmes et les pharmaciens à administrer des vaccins contre la poliomyélite, entre autres mesures, pour accélérer les taux d’inoculation. L’ordre ordonne également aux prestataires de soins de santé de mettre à jour l’État avec des données sur les vaccinations.
L’état d’urgence restera en vigueur jusqu’au 9 octobre. Le responsable de la santé s’est fixé pour objectif de faire vacciner 90% des résidents.
Le département de la santé de l’État a averti que les habitants des comtés de New York, Rockland, Orange, Sullivan et Nassau sont les plus à risque.
Le comté d’Orange a le taux de vaccination le plus bas des comtés concernés avec moins de 59% d’entre eux immunisés, selon le département de la santé de l’État.
– Reuter