Ni les États-Unis ni la Russie, c’est le pays le plus redouté d’Israël.

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ÉditorialCNBC Indonésie

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Samedi 18/11/2023 10h00 WIB




Photo : Un enfant iranien tient une photo du regretté général de division iranien Qassem Soleimani, lors d’une manifestation anti-israélienne à Téhéran, en Iran, vendredi (20/10/2023). (Majid Asgaripour/Agence de presse d’Asie de l’Ouest via REUTERS.


Jakarta, CNBC Indonésie – Les attaques israéliennes contre la bande de Gaza et la Cisjordanie ont déclenché un conflit généralisé au Moyen-Orient. L’Iran a également réagi vivement et a autorisé l’adoption de « mesures de précaution » dans un avenir proche.

Le président iranien Ebrahim Raisi a déclaré qu’Israël avait « franchi la ligne rouge » à Gaza. Selon lui, la situation créée par Israël est susceptible d’obliger tout le monde à agir.

“Les crimes du régime sioniste ont franchi une ligne rouge, ce qui pourrait obliger tout le monde à agir. Washington nous a demandé de ne rien faire, mais ils apportent toujours un large soutien à Israël”, a déclaré Raisi.


“Les Etats-Unis ont envoyé un message à l’Axe de la Résistance mais ont reçu une réponse claire sur le champ de bataille”, a-t-il ajouté, cité par CNN International le samedi (18/11/2023).

Actuellement, l’intense campagne militaire d’Israël à Gaza fait craindre l’ouverture de nouveaux fronts. L’Iran est allié au Hamas ainsi qu’au Hezbollah libanais, qui a récemment été impliqué dans des échanges de tirs avec Israël.

Israël serait même au bord d’une guerre majeure avec le Hezbollah alors que la guerre contre le Hamas s’intensifie et a détruit certaines parties de Gaza.

Comme le rapporte The Guardian, plusieurs fronts en Israël sont désormais de plus en plus vides, après des attaques répétées de roquettes et de missiles et des affrontements frontaliers ces derniers jours avec le Hezbollah et les factions palestiniennes actives au Liban. L’atmosphère dans tout Israël est chaotique, la confiance dans l’armée et dans l’État diminue.

Relation de plus en plus détériorée

Depuis sa fondation en 1979, la République islamique d’Iran soutient les groupes palestiniens dans leur lutte contre les forces israéliennes. L’influence de Téhéran dans le conflit israélo-palestinien s’est considérablement accrue, notamment avec l’émergence du Hezbollah au Liban et du Jihad islamique palestinien (JIP) dans la bande de Gaza.

La révolution de 1979 a également marqué la fin des liens étroits entre l’Iran et Israël, les transformant en ennemis acharnés, avec la menace d’une guerre totale. Il n’est pas surprenant qu’au cours des 75 dernières années, les relations entre l’Iran, Israël et la Palestine aient connu des fluctuations dramatiques, comme le rapporte The New Arab.

Avant les révolutions de 1979, lorsque la plupart des pays arabes du Moyen-Orient étaient en désaccord avec Israël et refusaient de reconnaître sa souveraineté, le régime dictatorial du Shah soutenait les colons dans les territoires palestiniens occupés.

Sous la direction du Shah, l’Iran a reconnu Israël comme État souverain en 1950. Toutefois, les relations bilatérales entre les deux pays se sont ralenties au début des années 1950. Après un coup d’État de 1953 orchestré par la CIA et le MI6, le Shah reprit le pouvoir et devint l’allié le plus proche des États-Unis, ainsi que le principal ami d’Israël dans la région.

La coopération économique, politique et militaire entre les deux pays s’est développée à mesure que les tensions entre Israël et les pays arabes s’accentuaient dans les années 1960 et 1970.

En 1957, le Shah, soucieux des dissidents nationalistes et de gauche, fonda l’une des agences de renseignement les plus notoires et les plus brutales du Moyen-Orient, la SAVAK, avec l’aide des services de renseignement israéliens du Mossad.

Bien que l’étendue de la collaboration militaire entre les deux pays avant la révolution de 1979 ait été gardée secrète, des documents divulgués révèlent qu’ils ont convenu de développer un système de missile avancé sous le nom de code Project Flower.

La collaboration économique et énergétique entre Téhéran et Tel Aviv a été cruciale pour soutenir Israël lors de ses conflits avec les pays arabes en 1967 et 1973. Ceci a été réalisé grâce à une société internationale fondée conjointement par les deux pays au Panama et en Suisse, connue sous le nom de Trans-Asiatic Oil, et à travers des projets secrets tels que l’oléoduc Eilat-Ashkelon à une époque où les producteurs de pétrole arabes imposaient un embargo à Israël.

Tandis que l’Iran et Israël renforçaient considérablement leurs relations, les guérilleros iraniens de gauche, opposés au Shah, rejoignirent les camps du mouvement Fatah en Jordanie et au Liban, où ils combattirent contre l’armée israélienne et acquérèrent de l’expérience dans la guérilla pour finalement retourner en Iran.

L’ayatollah Rouhollah Khomeini, une autre personnalité politique iranienne, a également critiqué Israël. Après la guerre des Six Jours, l’ayatollah iranien a publié une fatwa déclarant à ses partisans que l’établissement de liens politiques et économiques avec Israël et la consommation de produits israéliens étaient considérés comme « haram ».




(luc/luc)


2023-11-18 06:00:00
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