Après l’Afrique du Sud, c’est au tour du Nicaragua de déposer une requête devant la Cour internationale de justice. Cette requête vise non pas Israël, mais l’Allemagne, accusée de participer à un génocide à Ghaza en soutenant l’Etat hébreu. Le Nicaragua demande des mesures conservatoires urgentes pour empêcher ce crime.
Le Nicaragua a annoncé son intention de poursuivre l’Allemagne devant la CIJ pour son soutien à la guerre menée par Israël contre Ghaza. Dans le communiqué rendu public par la CIJ, on lit que le Nicaragua accuse Berlin de manquements aux obligations découlant de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, ainsi qu’aux principes du droit international humanitaire et d’autres normes du droit international général concernant Ghaza.
La requête du Nicaragua souligne que l’Allemagne, en soutenant Israël politiquement, financièrement et militairement, facilite la commission de génocide à Ghaza. Le Nicaragua estime que l’Allemagne a manqué à son obligation de prévenir le génocide. Par cette requête, le Nicaragua souhaite que la CIJ prenne des mesures urgentes pour mettre fin à cette participation allemande au génocide présumé.
Le Nicaragua demande également des mesures conservatoires urgentes pour stopper la participation de l’Allemagne au génocide présumé à Ghaza. Cette action judiciaire du Nicaragua représente une première pour un allié d’Israël, traîné en justice pour son soutien à la guerre contre Ghaza.
«Complicité de génocide»
Cette procédure intervient alors que le président colombien accuse publiquement certains pays occidentaux, dont l’Allemagne, de «complicité de génocide» et appelle à un blocus de l’armement vers Israël. Cette situation risque d’entraîner d’autres plaintes contre les États continuant de financer et d’armer l’entité sioniste malgré le génocide en cours.
Il est à noter qu’une première plainte pénale avait été déposée en Allemagne contre le chancelier Olaf Scholz et d’autres responsables du gouvernement pour «complicité de génocide» à travers la fourniture d’armes à Israël.
La CIJ doit rapidement examiner les demandes de mesures d’urgence du Nicaragua. Parallèlement, la CPI enquête également sur les crimes présumés de génocide, contre l’humanité et de guerre commis par Israël à Ghaza.
Alors que ce génocide se déroule sous les yeux du monde entier, les responsables israéliens ne cachent pas leur incitation au génocide et à l’extermination ethnique. La question se pose alors : que faut-il pour que les criminels de guerre soient poursuivis en justice ?
Venezuela : Maduro critique le double standard des occidentaux
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, critique le «double standard» dans l’application du droit international à Ghaza, suite au massacre perpétré par les forces d’occupation sionistes. Il remet en question l’efficacité du droit international pour mettre fin au «massacre et au génocide» à Ghaza.
Nicolas Maduro souligne l’absence de protection de la population de Ghaza face aux attaques des forces d’occupation, dénonçant les intérêts privilégiés des États-Unis et de l’Europe. Il condamne l’attaque contre les Palestiniens en attente d’aide humanitaire à Ghaza, faisant plus de 107 morts.
De son côté, le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les Grenadines dénonce les attaques des forces sionistes et appelle à la création d’un État de Palestine «libre et indépendant».
Depuis octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression dévastatrice à Ghaza, causant des milliers de morts, principalement des civils. Cette situation a conduit Israël à comparaître devant la CIJ pour des crimes de «génocide». (APS)