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Nicolás Maduro a déclaré qu’il allait « rompre les relations avec WhatsApp » : « Ils menacent le Venezuela »

Maduro a déclaré qu’il “va rompre les relations avec WhatsApp”

Le président Nicolas Maduro a déclaré lundi qu’il « rompre les relations » avec WhatsApp, et a soutenu que la populaire application de messagerie est utilisée par des groupes fascistes pour menacer le Venezuela. WhatsApp appartient à la société américaine Meta, société mère de Facebook.

« Je vais rompre les relations avec WhatsApp, car ils l’utilisent pour menacer le Venezuela. Et puis je vais supprimer définitivement mon WhatsApp de mon téléphone. Petit à petit, je transférais mes contacts vers Telegram », a-t-il déclaré. “Dites non à WhatsApp. WhatsApp hors du Venezuela, parce que là-bas les criminels menacent la jeunesse et les dirigeants populaires“.

Il a assuré que « c’est gouverné ainsi depuis des téléphones en Colombie, à Miami, au Pérou, au Chili. “Les lâches se cachent derrière l’anonymat.”

Le régime de Maduro est de plus en plus isolé, alors que la communauté internationale exige que les registres électoraux soient publiés.

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« À travers WhatsApp, ils menacent la famille militaire vénézuélienne. Aux officiers. (…) Via WhatsApp, ils menacent quiconque ne s’exprime pas en faveur du fascisme (…) Première étape : Retrait volontaire, progressif et radical de WhatsApp“, a ajouté le président, qui a demandé aux Vénézuéliens de le suivre sur les applications Telegram et WeChat.

» Et nous disons à WhatsApp. WhatsApp, va au diable. Arrêtez de menacer les Vénézuéliens. Parce que les criminels l’utilisent. Les criminels ont une puce colombienne, chilienne et gringo », a fait remarquer le leader sous les acclamations du public.

Le régime chaviste n’est pas le seul à mener une guerre contre l’application. En avril de cette année, Apple a supprimé certains réseaux sociaux, comme WhatsApp, de sa boutique d’applications. App Store en Chine, en raison d’un ordre du gouvernement chinois.

Il s’agit d’une ordonnance émise par l’Administration du cyberespace de Chine, qui est l’organisme de régulation d’Internet dans le pays asiatique, et qui a déterminé qu’il existe un ensemble d’applications qui soulèvent des préoccupations en matière de sécurité nationale.

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L’application a été interdite en 2017 quelques jours avant le début du 19e Congrès du Parti communiste, au cours duquel Xi Il a revalidé son poste pour cinq ans supplémentaires, auxquels s’ajoute la réforme de la Constitution de 2018 visant à supprimer la limite de deux mandats présidentiels.

Logo WhatsApp (ZACHARIE SCHEURER/DPA – FICHIER)

Certains médias locaux ont alors attribué le veto de WhatsApp à une stratégie gouvernementale visant à nuire à WhatsApp en faveur de son rival local, l’application WeChat, qui collabore avec la censure du pays en supprimant des messages ou des comptes entiers contenant du matériel politique « sensible ».

En revanche, au Nicaragua, Gustavo Porrasl’une des figures les plus puissantes de la dictature nicaraguayenne, a transmis aux militants sandinistes l’interdiction ordonnée par Daniel Ortega de « rejoindre des initiatives particulières ou des groupes WhatsApp, ni de signer des déclarations, des communications ou des appels » qui n’ont pas été consultés ou autorisés par le parti au pouvoir.

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« Nous devons être prudents, car ces jours-ci, ils vous ajoutent à un groupe WhatsApp et vous ne savez pas quelles intentions ils peuvent avoir et ils ont peut-être ajouté d’autres collègues qui nous donnent soudainement confiance et nous tombons dans une faute ou une indiscipline. Il s’agit d’une orientation du commandant Daniel”, explique Porras dans l’audio diffusé ce jeudi sur les réseaux sociaux.

Selon la directive lue par Porras, les militants sandinistes ne pouvaient rejoindre les groupes WhatsApp qu’avec l’autorisation du Secrétariat du Front sandiniste, présidé par Daniel Ortega lui-même.

(Avec des informations de Reuters et EFE)

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