Nicole Belloubet a parlé de sa position vis-à-vis de la mise en place de groupes de niveau au collège, une initiative souhaitée par Gabriel Attal, l’ancien ministre de l’Éducation nationale, qui est actuellement Premier ministre. Cette mesure prévoit que, dès la rentrée 2024, les élèves de 6e et 5e pourraient être répartis en sous-groupes en fonction de leur niveau en français et en mathématiques – une mesure qui s’étendra aux classes de 4e et 3e l’année suivante. Une grande partie de la communauté éducative a critiqué ce projet, notamment en raison de son impact pédagogique et du manque de ressources allouées pour gérer ces sous-groupes en classe.
Interrogée par le journaliste Benjamin Duhamel sur son adhésion à la réforme, Nicole Belloubet n’a pas explicitement confirmé son application telle que présentée par Gabriel Attal pour la rentrée 2024, évitant soigneusement d’employer l’expression “groupes de niveau” et déclarant plutôt vouloir travailler en groupes qui correspondent à une prise en charge individualisée des élèves en fonction de leur niveau de compétences. Elle a même précisé qu’il y aurait la possibilité pour chaque classe de prendre en charge des élèves en groupe, tout en refusant tout système de tri social dans le collège.
Nicole Belloubet a également confirmé qu’elle travaillait au recrutement de nouveaux enseignants, dont une partie sera des contractuels, sans confirmer explicitement l’objectif de 2 000 enseignants supplémentaires pour la rentrée prochaine évoqué par Gabriel Attal.
Elle a également abordé la question de l’expérimentation en cours sur le port de l’uniforme à l’école, en annonçant que 87 établissements s’étaient portés candidats pour y participer, avec l’accord de leur collectivité territoriale de tutelle.
SOURCE: Le Monde.
