Nils Lofgren – Montagnes – HeavyPop.at

Nils Lofgren – Montagnes – HeavyPop.at

2023-08-07 19:08:12

par Olivier
le 7 août 2023
dans l’album

Comme d’innombrables autres musiciens habitués aux tournées ininterrompues, Nils Lofgren a été poussé en studio par la pandémie de corona. Son gagne-pain tire Montagnes en partie perceptible de cette oisiveté.

Pour l’auditeur, cela peut au premier abord sembler une ergothérapie peu essentielle pour laquelle ses compétences techniques sont sacrément peu spectaculaires cette fois dans un système de coordonnées Groupe de rue E, Cheval fou et la troupe d’acteurs vétérans de Ringo Starr, comme Montagnes car sans se brûler les ongles détendu et détendu ça sonne un peu comme Willie Nelson quand Lofgren (qui gère à lui seul une bonne partie de la partie instrumentale) s’associe aux bassistes Kevin McCormick et Ron Carter, aux batteurs Andy Newmark et Tim Biery, au percussionniste Luis Conte et La harpiste Christine Vivona est le noyau dur du (Grand)Dad Rock doux qui se consacre à la Country, à l’Americana et au Heartland, où les orgues et les guitares hurlent sur des rythmes décontractés tombés hors du temps.

A cet égard, la liste des invités semble avant tout être Montagnes excitant qu’à côté de ça Howard Gospel Chor ou Cindy Mizelle peuvent aussi proposer Ringo Starr bien plus proéminent (bien qu’absolument subversif) ainsi que des harmonies vocales de David Crosby et Neil Young (et en fait les arrangements dessus éclipsent le noyau simpliste des chansons voire surchargées !), mais en fait c’est la souveraineté digne et efficace de l’écriture de chansons qui convainc finalement.
Mieux que les rockers bluesy standard (comme le morceau accrocheur La vérité n’est-elle pas suffisante, qui ne cesse de répéter son crochet simple et accrocheur dans le refrain ; celui qui scintillait un peu plus oppressant dans les années 80 Billet de sortie uniquement, dans lequel Lofgren semble s’essayer un peu vocalement de manière exemplaire ; le plus croustillant et le plus vif Je ne pleurerai plus (pour Charlie Watts) ou celui presque funky qui s’égare sur la rythmique jazzy grondante Je me souviens de son sourire) mais les numéros doux et ballades réussissent.

Si Lofgren le patron dans le point culminant de l’âme De retour dans tes bras (mais cela montre aussi à quel point il y a place à l’amélioration avec les propres chansons de Lofgren) des reprises vraiment réconfortantes, Rien n’est facile (pour Amy) agréablement sentimental dans une beauté simple, Tueur de rêves ainsi que la croisière tranquille Seul votre sourire ou l’indulgence indulgente au piano Blues d’ange passe agréablement sans laisser d’impressions durables vraiment convaincantes le long de mélodies solides, alors c’est juste bien.
Enfin on parle Montagnes toujours d’une classe omniprésente qui articule quelque chose d’intemporel au-dessus de la moyenne – et c’est pourquoi il est arrondi entre les points.



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