Nirmala Sitharaman présente une étude économique

Budget de l’Union 2024 : Nirmala Sitharaman présentera son septième budget mardi (Dossier).

New Delhi:

La ministre des Finances, Nirmala Sitharaman, a présenté lundi au Parlement l’étude économique 2023/24, un jour avant de présenter un septième budget record de l’Union, et a décrit l’économie indienne comme étant sur une « voie solide et stable » et résiliente face aux défis géopolitiques.

« L’économie indienne est sur une base solide et stable (et) fait preuve de résilience face aux défis géopolitiques. L’économie a consolidé la reprise post-Covid avec les décideurs politiques – budgétaires et monétaires – assurant la stabilité économique et financière… », indique le rapport.

Mme Sitharaman a souligné que la croissance pour l’exercice 24 est estimée à 8,2 %, l’économie franchissant la barre des 8 % au cours de trois des quatre trimestres, et a déclaré qu’elle s’attend à ce que la dynamique créée au cours des exercices 23 et 24 se poursuive pendant l’exercice 25, qui devrait connaître une croissance comprise entre 6,5 et 7 %.

Et « les perspectives d’une croissance forte et continue au-delà de l’exercice 25 semblent bonnes… sous réserve des risques géopolitiques, financiers et climatiques », a déclaré le ministre des Finances à la Lok Sabha.

Ce chiffre est en comparaison favorable avec la croissance économique mondiale de 3,2 % en 2023 (données du Forum économique mondial d’avril). « La différence marquée dans les performances de croissance des pays est due à des problèmes structurels nationaux (et) à une exposition inégale aux conflits géopolitiques… », a-t-il déclaré.

L’inflation globale, que la Banque centrale prévoit à 4,5 % pour l’exercice 2025 et à 4,1 % l’année suivante, est « sous contrôle », compte tenu d’une mousson normale et de l’absence de choc externe ou politique.

Le taux d’inflation de certains produits alimentaires a toutefois augmenté, selon le rapport.

L’inflation des prix alimentaires, qui était de 6,6 % au cours de l’exercice 23, a augmenté à 7,5 % au cours de l’exercice 24, selon le rapport.

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Cette augmentation est imputée aux conditions climatiques défavorables qui ont limité la production. Les agriculteurs ont également dû faire face à des difficultés en raison d’événements météorologiques extrêmes et de l’épuisement des réservoirs, selon le rapport.

L’inflation des prix de détail, qui s’élevait en moyenne à 6,7 % au cours de l’exercice 23, a été ramenée à 5,4 % au cours de l’exercice 24 grâce aux « interventions politiques opportunes du gouvernement et aux mesures de stabilité des prix de la RBI ».

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Il s’agit du niveau le plus bas depuis la pandémie, note l’enquête économique.

L’enquête économique a également souligné que « l’accent mis par le gouvernement sur les dépenses d’investissement et la dynamique soutenue de l’investissement privé ont stimulé la croissance de la formation de capital… de neuf pour cent en termes réels au cours de l’exercice 24 ».

En ce qui concerne les soldes budgétaires, l’enquête indique que « les gains de conformité fiscale tirés par les réformes procédurales, la maîtrise des dépenses et la numérisation croissante » ont contribué à compenser « l’investissement public expansionniste ».

En ce qui concerne le déficit des comptes courants, l’enquête indique qu’il s’est établi à 0,7 % du PIB pour l’exercice 2024, soit une nette amélioration par rapport au déficit de 2 % de l’exercice 2023. « La balance extérieure a été mise sous pression par une demande mondiale modérée de biens, mais les fortes exportations de services ont largement contrebalancé cela… », indique-t-il.

Mais « le changement est la seule constante pour un pays ayant de fortes aspirations de croissance… », indique le rapport, notant que pour que la phase de forte reprise soit durable, « il faut un effort important sur le front intérieur… ».

Cela s’explique par le fait qu’un environnement mondial difficile a rendu difficile, selon le gouvernement, la conclusion d’accords sur des questions clés, notamment le commerce, l’investissement et le changement climatique.

Les perspectives à court terme sont positives (mais) le long terme nécessite une vision claire, indique l’enquête économique.

Une partie de cette vision à long terme est la stratégie de croissance sextuple du gouvernement.

Le premier objectif est de stimuler délibérément l’investissement privé. Le deuxième est de faire de la croissance et de l’expansion des MPME (micro, petites et moyennes entreprises) une « priorité stratégique ». Le troisième est de reconnaître et d’exploiter le potentiel de l’agriculture comme moteur de la croissance future et de supprimer les obstacles politiques.

Quatrièmement, il est nécessaire de garantir le financement de la transition verte en Inde. Cinquièmement, il faut combler le fossé entre l’éducation et l’emploi. Sixièmement, il faut renforcer les capacités de l’État et ses moyens pour soutenir et accélérer les progrès de l’Inde.

Avec la contribution des agences

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