2024-12-25 12:00:00
Noël et dopamine : est-ce vrai ? “Noël n’est pas qu’un jour, c’est un état d’esprit.” Cette célèbre phrase, tirée du film Miracle sur la 34e rue des Mayfield, résume parfaitement les émotions qui entourent le 25 décembre. Bien qu’elle soit initialement attribuée à l’écrivain Mary Ellen Chase, la citation décrit Noël comme un phénomène complexe et multiforme, capable de susciter différentes émotions en fonction des expériences et des circonstances personnelles de chacun.
Rituel : stabilité ou solitude ?
Pendant la période de Noël, personne ne peut échapper aux lumières, aux décorations, à la musique, aux cadeaux et aux repas copieux. Tout le monde célèbre cette fête, même ceux qui ne sont pas croyants. Cependant, l’approche du fameux « esprit de Noël » varie : il y a ceux qui l’aiment, ceux qui le détestent et ceux qui le vivent avec indifférence.
Le ritualité c’est un élément central de cette célébration. Selon le professeur Valentina Di Matteide l’Université Vita-Salute San Raffaele, « La répétition de gestes traditionnels, comme décorer le sapin ou organiser un dîner en famille, crée une stabilité psychologique. La prévisibilité de ces moments rassure l’esprit.” Cela renforce le lien social et le sentiment d’appartenance, mais cela ne représente pas pour tout le monde un moment positif. Qui vit des situations de solitude pourraient percevoir une plus grande exclusion, amplifiant le sentiment d’isolement.
Rhétorique de Noël et poids des attentes
Noël est souvent considéré comme une fête familiale, mais les grandes réunions de famille n’apportent pas toujours le bonheur. La qualité des relations est plus importante que leur quantité. La rhétorique qui présente Noël comme une période de joie et d’abondance peut créer un fossé entre la réalité et les attentes.
Valentina Di Mattei souligne que «la pression sociale de devoir être heureux peut générer un mal-être, notamment chez ceux qui connaissent des difficultés économiques ou personnelles». Des événements tels que la naissance d’un enfant peuvent rendre Noël plus joyeux, tandis que le deuil ou les séparations peuvent intensifier la tristesse et la solitude. Cette période devient donc une période où le manque de proches se fait davantage sentir.
Conseils pour un Noël serein
Vous n’avez pas besoin de vous forcer pour vous sentir heureux. Selon le professeur Di Mattei, « se remémorer des moments positifs et redécouvrir les valeurs profondes de Noël, comme la solidarité et la paix, peut aider. De nombreuses associations organisent des événements communautaires, offrant un soutien à ceux qui traversent des moments difficiles. »
Noël peut représenter l’occasion de se concentrer sur les aspects intimes et spirituels, en évitant de se laisser submerger par le consumérisme et la pression médiatique.
Noël et dopamine : les effets sur le cerveau
De nombreuses études ont analysé les effets de Noël sur le cerveau. Une recherche deUniversité de Californie met en évidence comment la ruée vers les cadeaux et les préparations active une réponse physiologique au stress, avec la libération d’adrénaline et de cortisol. Ces hormones, si elles sont produites à long terme, peuvent nuire à votre santé.
Au contraire, une étude deUniversité de New York montre que les décorations de Noël augmentent les niveaux de dopaminel’hormone du bien-être, grâce aux effets de la chromothérapie. Même la nostalgie des Noëls passés stimule la production de dopamine, comme le confirment des recherches menées par École de médecine de Harvard.
Même la musique de Noël a des effets bénéfiques. Des recherches danoises ont montré qu’il pouvait réduire la tension artérielle et la fréquence cardiaque. Or, pour les vendeuses exposées à la répétition incessante des mêmes chansons, la musique peut devenir une source de stress.
Le syndrome du Grinch
Tout le monde n’aime pas Noël. Certains en viennent à ressentir une telle anxiété et une telle colère qu’ils manifestent ce qu’on appelle Syndrome du Grinchun trouble mental souvent associé à la dépression ou à d’autres problèmes de personnalité. Selon le psychiatre Tiziana Corteccioni« Ceux qui souffrent de ce syndrome ont tendance à s’isoler, tant physiquement que socialement. Les troubles affectifs saisonniers, dus à une moindre exposition au soleil, peuvent également intensifier la négativité envers les vacances. »
Noël et dopamine : accepter ses émotions
Pour faire face à ce syndrome, la première étape est de reconnaître et d’accepter son état d’esprit. Des activités telles que voyager ou assister de manière sélective à des événements de Noël peuvent aider. Parfois, dire un « non » libérateur aux célébrations peut être la solution pour vivre cette période avec plus de sérénité.
Conclusion
Noël est un moment plein de significations et d’attentes, capable de susciter des émotions contrastées. Accepter ses sensations, retrouver des valeurs authentiques et trouver un équilibre personnel sont les clés pour vivre ces vacances de la manière la plus apaisée possible. Qu’il s’agisse de lumières, de musique ou simplement de moments passés avec ses proches, Noël reste une fête unique, à vivre à sa manière.
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