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“Nos robaron nuestra infancia”: la historia de los miles de niños que Bélgica arrebató a sus familias en Congo por ser mestizos

by Nouvelles

Voici une version traduite et anonymisée de l’article, optimisée pour un public francophone et les moteurs de recherche :

« Je me sentais perdue, je pleurais… On m’a séparée de ma mère et on m’a laissée avec des inconnus qui ne parlaient même pas ma langue. La seule chose que nous avions en commun était que nous étions tous métis », se souvient Marie-José Loshi.

Des décennies plus tard, elle et quatre autres femmes ayant grandi dans la même mission catholique ont remporté une bataille juridique historique pour obtenir une indemnisation. Mais les cicatrices du passé restent profondes.

Une décision judiciaire historique

Monique Bitu Bingi, Léa Tavares Mujinga, Noëlle Verbeken, Simone Ngalula et Marie-José Loshi ont intenté en 2021 une action en justice contre le gouvernement pour réclamer une indemnisation.

Il s’agit du premier cas dans le pays qui met en lumière la situation de milliers d’enfants nés de colons blancs et de femmes noires locales, qui ont été séparés de force de leurs familles dans les années 1940 et 1950.

En décembre, la Cour d’appel de Bruxelles a annulé une décision de première instance qui avait estimé que trop de temps s’était écoulé pour qu’elles aient droit à réparation.

La Cour d’appel a statué que les actions de l’État constituaient un crime contre l’humanité – « en raison de son plan de recherche et d’enlèvement systématique d’enfants nés d’une mère noire et d’un père blanc » – un crime qui n’est pas prescriptible. Les juges ont qualifié les enlèvements d’« acte inhumain de persécution ».

« Cette sentence est historique. C’est la première fois qu’un tribunal reconnaît un crime contre l’humanité pour quelque chose qui s’est produit pendant la colonisation. Cela crée un précédent, non seulement pour le pays, mais potentiellement pour les anciennes puissances coloniales du monde entier », soutient une avocate des cinq femmes.

« La sentence ne reconnaît pas seulement la souffrance de ces cinq femmes, mais un crime commis par l’État lui-même. »

Les femmes demandaient un paiement initial de 50 000 euros,car si elles perdaient,elles devraient verser à l’État une indemnité basée sur la demande initiale.

Mais pour Marie-José, cette affaire ne concerne pas l’argent.

Comme les autres victimes, elle a gardé le traumatisme de son enfance secret pour ses propres enfants et petits-enfants. « Nous vivions dans la honte », dit-elle.

« Nous ne pouvions pas parler à nos enfants d’une vie comme celle-là. mais grâce à nos avocats, nous avons trouvé le courage de témoigner. »

« Abandonnés par définition »

En 2019,le gouvernement a présenté des excuses formelles à environ 20 000 victimes de séparations familiales forcées dans l’actuelle République démocratique du Congo,ainsi qu’au Burundi et au Rwanda.

Il est impossible de connaître le nombre réel d’enfants métis touchés par la politique de l’époque coloniale, ainsi que les innombrables familles affectées, affirme une anthropologue et chercheuse principale.

« Au Rwanda et au Burundi, les enfants étaient placés en internat de manière beaucoup plus systématique qu’au Congo », explique-t-elle.

Elle explique que cela était dû à la taille de ces pays, plus petits et plus densément peuplés que le Congo belge de l’époque.

elle ajoute : « Au Congo, il y avait beaucoup plus d’enfants qui étaient simplement considérés comme ‘abandonnés par définition’ et qui étaient placés dans des foyers. »

Selon elle, les enfants métis étaient considérés comme une menace pour la société coloniale.

« L’idée était que ces enfants ne devaient pas être laissés à eux-mêmes, car ils risquaient de devenir des rebelles. Ils devaient être éduqués dans l’esprit de la civilisation occidentale. »

Elle souligne que les enfants métis étaient souvent victimes de discrimination et d’abus dans les missions et les internats.

« Ils étaient considérés comme des citoyens de seconde zone et étaient souvent maltraités par le personnel et les autres enfants. »

Elle espère que cette affaire permettra de sensibiliser le public à la situation des enfants métis et de les aider à obtenir justice.la Belgique face à son passé colonial : une victoire juridique pour les enfants métis

Une récente décision de justice en Belgique pourrait ouvrir la voie à des réparations pour les enfants métis nés pendant la période coloniale. Cette affaire concerne des enfants enlevés à leurs mères dans les anciennes colonies belges et placés dans des institutions ou envoyés en Belgique.

Ces enfants, souvent issus de relations entre des hommes blancs et des femmes africaines, étaient considérés comme une menace pour l’ordre colonial. La politique de l’époque visait à effacer toute trace de métissage.

Le gouvernement belge organisait le transfert de ces enfants, parfois jusqu’en Belgique. Ces enfants étaient souvent rebaptisés, séparés de leurs frères et sœurs, et ne recevaient pas la nationalité belge à leur majorité.

« depuis la viewpoint coloniale, au moment où une femme noire donnait naissance à un enfant métis, il était considéré comme abandonné par définition. Chaque enfant métis était vu comme une preuve qu’on ne pouvait pas maintenir la ségrégation raciale. Les enfants étaient vus comme des rebelles en puissance ; les filles, comme destinées à une vie de prostitution »,

« C’est une victoire pour les peuples colonisés du monde entier »,

« D’autres survivants de cette politique, des milliers d’entre eux qui ont vécu la même chose que mes clients, peuvent maintenant chercher justice »,

« Ceci doit ouvrir des portes. Peu m’importe, à mon avis, si la Belgique n’a pas le choix, elle doit commencer à se poser des questions »,

« Il y a beaucoup de gens qui ont souffert comme ces femmes et nous n’allons pas rester les bras croisés ».

[[2]]

Quelques semaines après la décision belge, Marie-José se dit d’accord avec cela.

« Se me saltan las lágrimas al decir esto, pero la segregación que sentimos por ser mestizos nos ha perseguido hasta hoy.No nos sentimos aceptados, no somos lo suficientemente blancos ni negros, no tenemos un espacio al que sentir que pertenecemos »,
Marie-José

Elle ajoute :

« Ahora caminamos con la cabeza bien alta. Los secretos que guardamos durante tanto tiempo han salido a la luz. Si la gente quiere reírse de nosotros o aplaudirnos, no importa. Hicimos lo que teníamos que hacer, porque la carga era demasiado pesada de llevar. »

Le métissage est devenu une valeur antiraciste [[2]]. Des artistes comme Henri Salvador,Django Reinhardt,Serge Gainsbourg ont intégré des influences culturelles multiples [[1]].Le colorisme et le métissage peuvent être sources de discriminations [[3]].

Justice pour les Enfants Métis : Une Victoire contre le Passé colonial Belge

Introduction

Cet article explore une décision juridique historique en Belgique qui pourrait ouvrir la voie à des réparations pour les enfants métis nés pendant la période coloniale. L’affaire met en lumière le sort de milliers d’enfants séparés de force de leurs familles dans les anciennes colonies belges.

Une Décision Judiciaire Sans Précédent

En 2021, cinq femmes, Monique Bitu Bingi, Léa Tavares Mujinga, Noëlle Verbeken, Simone Ngalula et Marie-José Loshi, ont intenté une action en justice contre le gouvernement belge. La Cour d’appel de Bruxelles a finalement annulé une décision de première instance, statuant que les actions de l’État constituaient un crime contre l’humanité en raison du “plan de recherche et d’enlèvement systématique d’enfants nés d’une mère noire et d’un père blanc”.

Cette décision est historique, car c’est la première fois qu’un tribunal reconnaît un tel crime commis pendant la colonisation.

Contexte Historique et atrocités Coloniales

Dans les années 1940 et 1950, la Belgique a séparé de force des enfants métis de leurs familles, souvent issus de relations entre des hommes blancs et des femmes africaines. Ces enfants étaient considérés comme une menace pour l’ordre colonial. Ils étaient placés dans des institutions,envoyés en Belgique,rebaptisés,séparés de leurs frères et sœurs,et souvent,ne recevaient pas la nationalité belge à leur majorité. Ces enfants étaient vus comme des “rebelles en puissance”, et les filles, comme destinées à une vie de prostitution.

Les Souffrances et les Traumatismes Vécus

Les femmes impliquées dans cette affaire ont vécu des traumatismes profonds. Marie-José Loshi se souvient de son enfance,marquée par la séparation,la perte et la honte.Beaucoup de ces femmes ont gardé ce traumatisme secret pendant des décennies.

Vers la Justice et la Réparation

Cette décision de justice ouvre la voie à des demandes d’indemnisation et pourrait créer un précédent pour d’autres crimes coloniaux. L’avocate Michèle Hirsch espère que cela incitera d’autres anciennes puissances coloniales à mettre en place des politiques de réparation.

Le Métissage Aujourd’hui

Le métissage est devenu une valeur antiraciste, et des artistes comme Henri Salvador, Django Reinhardt et Serge Gainsbourg ont intégré des influences culturelles multiples. Cependant, le colorisme et le métissage peuvent toujours être sources de discriminations [[3]].

FAQ : Questions Fréquentes sur l’Affaire

Q : Qu’est-ce qui s’est passé durant la période coloniale ?

R : Des enfants métis ont été séparés de force de leurs familles par les autorités belges dans les colonies.

Q : Pourquoi ces enfants étaient-ils séparés ?

R : Ils étaient vus comme une menace pour l’ordre colonial et considérés comme des “abandonnés par définition”.

Q : Quelle est la signification de la décision de justice ?

R : Elle reconnaît les actions de l’État comme un crime contre l’humanité et pourrait ouvrir la voie à des réparations.

Q : Qu’est-ce qu’un crime contre l’humanité présuppose ?

R : Un crime contre l’humanité ne se prescrit pas,

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