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Notes du directeur général de l’IAPP Canada, 8 mars 2024

by Nouvelles
Notes du directeur général de l’IAPP Canada, 8 mars 2024

Je pense qu’il est courant de nos jours de renoncer à une partie de notre vie privée pour des raisons de commodité. Un exemple est notre utilisation des médias sociaux pour diverses raisons tout en sachant que l’entreprise derrière cela gagne de l’argent grâce à nos informations personnelles. Cependant, la liste des compromis est longue.

Cette semaine, l’actualité fait état d’un autre changement qui se produit à l’échelle mondiale et je me demande s’il se propagera au Canada. L’histoire raconte comment les aéroports installent une technologie de reconnaissance faciale pour tenter de rendre le voyage en avion plus pratique. L’idée étant que si vous laissez votre visage être votre identifiant, cela accélérera les choses au fur et à mesure que nous passerons les différents points de contrôle de sécurité mis en place avant de monter dans un avion.

Je suppose que cela peut se produire de plusieurs manières, mais une chose à surveiller est de savoir si des garanties appropriées seront mises en place pour garantir que ces informations personnelles sensibles ne soient pas utilisées à mauvais escient.

Lorsque la « machine nue » est apparue pour la première fois dans les aéroports du Canada, de nombreuses personnes ont d’abord été consternées par le niveau de détail auquel l’opérateur de la machine avait accès. Les choses ont évolué et la technologie fonctionne de manière beaucoup plus respectueuse de la vie privée. À tel point que cela ne me dérange pas d’entrer dans la chambre futuriste et de la faire tourbillonner autour de moi, même si j’ai l’impression que la prochaine étape est qu’elle devrait me téléporter vers mon emplacement afin que je puisse éviter le trajet en avion.

J’espère que, lors du déploiement de la reconnaissance faciale dans les aéroports, les professionnels de la vie privée seront impliqués dès le départ. Les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée devraient, à tout le moins, être utilisées pour atténuer tout risque pour la vie privée associé à la technologie. Et s’ils le font correctement, les gens pourraient apprendre à faire confiance à sa mise en œuvre et à s’y sentir à l’aise.

Cependant, si cela est mal fait, les gens seront découragés et il y aura des réactions négatives – un peu comme ce fut le cas lorsque l’appareil à rayons X est apparu pour la première fois, avant que les choses ne soient corrigées.

Le déploiement de cette technologie a également des implications juridiques. Les compagnies aériennes et les aéroports sont soumis aux lois du secteur privé du Canada, tandis qu’une grande partie de la sécurité à l’intérieur de l’aéroport est assurée par des institutions publiques régies par nos lois du secteur public. Je suis sûr que ce n’est pas un choc pour la plupart des gens qui lisent ceci lorsque je dis que ces lois ne s’alignent plus vraiment bien.

Dans l’ensemble, il s’agit pour moi d’un autre exemple de progrès technologiques et commerciaux alors que nos législatures fédérales et provinciales suivent leur rythme d’escargot.

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