notre futur adversaire Castres avec l’arrière Geoffrey Palis

Geoffrey Palis va retrouver quelques connaissances à Bordeaux samedi lors du match UBB vs Castres ! Christophe Urios bien sûr avec qui il a été champion de France en 2018 avec Castres et Clément Maynadier : les deux hommes  portaient les couleurs d’Albi lorsque le club a perdu la finale d’accession au top 14 en 2011 contre…l’Union Bordeaux Bègles.

France Bleu Gironde : le groupe a-t-il digéré sa défaite en finale du Top 14 contre Montpellier

Geoffrey Palis : Oui, ça a été dur parce que parce qu’on est passé à côté d’un grand événement. C’est vrai que c’est tellement dur d’arriver au Stade de France en finale, ça fout les boules. Après, quand même, on a eu un retour à Castres avec une vraie communion avec les supporters, vraiment c’était incroyable, comme si on avait gagné en gros. Et c’est vrai que ça nous a fait se souvenir qu’on avait fait quand même une belle saison parce qu’à chaud, c’est compliqué de trouver du positif. Donc on a eu la chance d’avoir ce public-là qui a été vraiment, vraiment sympa avec nous. Et au final, ça nous a envoyé en vacances avec une envie de vite revenir pour essayer de leur faire vivre de belles émotions pour leur rendre la pareille. Donc voilà.

C’est le début de saison auquel vous vous attendiez ?

C’est dur de s’attendre à quoi que ce soit. C’est vrai que c’est toujours un peu l’inconnu. Mais dans le contenu, franchement, ça a été quand même positif. On n’est pas loin de gagner au Racing, mais au final il y avait quand même du positif, même si comptablement ce n’était pas ça. Et la semaine dernière contre Paris, on fait une très belle première mi-temps, on s’endort en deuxième mi-temps. Mais c’est vrai que Paris a été costaud aussi, mais on gagne un match assez solide contre une belle équipe. Donc oui, un sur deux c’est bien. C’est bien mais ça peut toujours être mieux. Mais dans le contenu, il y a quand même de belles choses dans les attitudes.

Et le début de saison de l’UBB ?

C’est vrai qu’au niveau comptable, ce n’est pas ça. Après, ça se joue à trois pénalités manquées contre Toulouse où ils doivent gagner le match. Et c’est vrai que c’est surtout ce match-là qui leur manque au compteur. Parce que derrière, ils se déplacent chez le champion de France donc même s’ils auraient pu être accrochés autre chose, ça leur fait deux défaites. Donc c’est vrai qu’au niveau comptable, c’est assez moyen. Mais après, attention parce que ce n’est pas super révélateur de cette équipe-là, quoi.

Vous avez le sentiment que là, on a encore franchi un cap dans le niveau du Top 14 ?

Ha oui, c’est clair. On le voit vraiment avec le recrutement des différentes équipes. C’est vrai que nous, pour parler de Castres, on me demande si on va être bien par rapport à la saison dernière, je sais qu’on gagne en qualité. Mais quand tu vois les autres équipes comment ça recrute, comment ça s’arme, tu sais que ça va être très dur de rivaliser, mais, il y a toujours la place et c’est ce qui rend aussi la chose belle. C’est que ça va être des matchs costauds, ça va être l’intensité, et tant mieux.

Vous avez été champion de France en 2018 avec Christophe Urios. C’est toujours un peu particulier de retrouver son ancien manager ?

Sur le début, c’était un peu particulier, maintenant c’est vrai que le temps passe mais il y a toujours un petit quelque chose. Mais on va dire que ça l’est un petit peu moins que lors des premières rencontres. Bien sûr que c’est quelqu’un qui marque. C’est une forte personnalité. Nous, à Castres, ça c’était quand même très très bien passé. C’est un personnage, un personnage qui est passionné de rugby, qui vit rugby, qui travaille beaucoup. Et c’est sûr que ça force le respect.