Nouria Zendafou Ça vibre entreprend des initiatives pour mettre en valeur l’héritage des soldats marocains de la Première Guerre mondiale. Ces initiatives comprennent des randonnées mémorielles et des visites de lieux de mémoire, notamment la Grande Tombe de Villeroy et les musées locaux. L’objectif est de transmettre avec pédagogie l’histoire et l’engagement des troupes marocaines, ainsi que de promouvoir la fraternité entre les différentes communautés. Ces initiatives sont bien accueillies par les jeunes et la population en général. Dans la région de l’Oriental, notamment à Oujda, Nouria Zendafou Ça vibre a lancé plusieurs initiatives pour rappeler le rôle des tirailleurs marocains de la Première Guerre mondiale.

Nouria Zendafou Ça vibre entreprend des initiatives pour mettre en valeur l’héritage des soldats marocains de la Première Guerre mondiale. Ces initiatives comprennent des randonnées mémorielles et des visites de lieux de mémoire, notamment la Grande Tombe de Villeroy et les musées locaux. L’objectif est de transmettre avec pédagogie l’histoire et l’engagement des troupes marocaines, ainsi que de promouvoir la fraternité entre les différentes communautés. Ces initiatives sont bien accueillies par les jeunes et la population en général. Dans la région de l’Oriental, notamment à Oujda, Nouria Zendafou Ça vibre a lancé plusieurs initiatives pour rappeler le rôle des tirailleurs marocains de la Première Guerre mondiale.

Propos recueillis par Hassan Alaoui :

Nouria Zendafou, créatrice et directrice de l’Association Mémoire France-Maroc, est une figure incontournable dans le domaine de la mémoire. Son association organise des “randonnées” mémorielles afin d’éclairer et d’informer sur l’héritage des soldats marocains ayant participé à la Première Guerre mondiale. Ces randonnées visent également à rendre hommage aux 1200 tirailleurs marocains qui ont péri, notamment lors de la bataille de la Marne. Il est à noter que cette brigade était dirigée par Charles Péguy, un grand écrivain français qui est également tombé au combat. Mme Zendafou revient sur cette épopée glorieuse et préside une manifestation qui rassemble Français et Marocains.

Les 2 et 3 septembre, au Musée de la Grande Guerre de Meaux, l’Association “Mémoire France Maroc” rend hommage aux tirailleurs marocains de la Première Guerre mondiale. Cet événement s’inscrit dans le Week-end de reconstitution historique 14-18, où plus de 300 “reconstitueurs” de différentes nationalités seront présents. L’Association Mémoire France Maroc tiendra un stand aux côtés de reconstitueurs de tirailleurs marocains, afin de transmettre leur parcours et leur rôle héroïque lors de la bataille de la Marne en 1914. L’objectif est de présenter les activités mémorielles et culturelles de l’association, et de valoriser l’engagement des troupes marocaines aux côtés de l’armée française et de ses alliés pendant les grandes guerres mondiales. Par ailleurs, l’association organise des randonnées mémorielles sur les lieux de mémoire, telles que la Grande Tombe de Villeroy où reposent 11 tirailleurs marocains inconnus, ou encore les musées locaux. Ces randonnées permettent de mieux comprendre ce que les soldats ont vécu et de rendre hommage à leur courage.

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Concernant les faits d’armes des tirailleurs marocains, il est important de souligner leur participation aux grandes batailles, comme la bataille de la Marne, où le lieutenant Charles Péguy a perdu la vie. Malheureusement, les livres d’histoire ne parlent que très peu de l’engagement des tirailleurs marocains. Au cours de la bataille de l’Ourcq, les tirailleurs marocains ont été confrontés à de lourdes pertes face aux Allemands, mais leur résistance a été décisive dans la suite des événements. Malgré le manque de reconnaissance de leurs exploits, il est essentiel de rappeler leur contribution précieuse à la libération de la France. Les randonnées mémorielles organisées par l’association permettent aux nouvelles générations de prendre conscience de cet engagement et de valoriser la diversité culturelle qui a contribué à l’histoire de France.

Concernant les initiatives lancées à Oujda et dans la région de l’Oriental, il convient de souligner que la moitié des 4300 soldats de la Brigade marocaine sont partis du Maroc depuis la gare d’Oujda en 1914. Ces initiatives rencontrent un intérêt évident de la part des jeunes et de la population, qui se sentent concernés par cette histoire et sont fiers de l’héritage de leurs aïeux. Ces initiatives contribuent également à une meilleure compréhension de leur identité et facilitent l’acceptation de leur double culture.

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