Nous avons besoin de plus d’études sur l’endurance de l’hépatite B chez les PVVIH

Nous avons besoin de plus d’études sur l’endurance de l’hépatite B chez les PVVIH

Anchalee Avihingsanon, MD, PhD, HIV-NAT, Centre de recherche sur le sida de la Croix-Rouge thaïlandaise, Bangkok, Thaïlande, est l’investigateur principal de l’essai ALLIANCE, qui évalue actuellement les réponses des personnes naïves de traitement vivant avec une comorbidité VIH (PVVIH)/virus de l’hépatite B à un régime triplet de bictégravir/emtricitabine/ténofovir alafénamide (TAF) vs dolutégravir plus emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil (TDF).

Transcription

À quoi attribuez-vous les résultats différents pour les critères d’évaluation du VIH et du VHB de l’essai ALLIANCE ?

Pour le VIH, ce n’est pas différent entre les groupes de traitement, mais pour l’hépatite B [HBV], à 48 semaines on voit la différence. Mais nous ne le savons pas depuis plus longtemps. Je pense que nous devrions attendre les résultats à 96 semaines pour voir s’il y a encore une différence à ce sujet ou non. Parce que quand on regarde le taux diminuer avec le temps, [inaudible] il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes. Mais juste en termes de si nous nous concentrons sur le test très sensible de l’hépatite B, alors concentrez-vous sur la reconnaissance UI copies/mL, c’est différent entre TAF et TDF. Mais si nous utilisons un seuil plus élevé que cela, par exemple, 2000 UI/mL, ce n’est pas différent entre les groupes. Je pense qu’il faudra peut-être du temps pour voir cela. Par exemple, l’antigène s [hepatitis B surface antigen] perte, c’est différent entre les groupes à la semaine 12 et à la semaine 24. Mais à la semaine 48, ce n’est pas différent. Alors peut-être avons-nous besoin de médicaments ou avons-nous besoin de plus de temps pour atteindre ce point final.

Avec les deux différences, en partie, je peux dire que peut-être ]il est plus facile de traiter]le VIH par rapport à l’hépatite B. Il y a eu une très bonne réponse [for the] Point final du VIH. Mais encore une fois, il y avait un taux inférieur pour le TAF et le TDF pour l’hépatite B. Pour moi, je pense, pour cette étude, la perte virale du VIH n’est que 4-lock, chance, mais pour l’hépatite B, c’est 8-lock. C’est très élevé, donc ça peut prendre du temps.

Mais même dans la population qui a été traitée à plus long terme, nous avons toujours un traitement sous-optimal pour l’hépatite B, même s’ils ont une très bonne réponse au VIH. Je pense donc que pour l’hépatite B, nous avons besoin de plus de recherches pour voir ce que cela coûte [would be]et comment nous pouvons améliorer la réponse au traitement pour cette population. Et encore une fois, si le patient a une virémie de l’hépatite B en cours, il a toujours un risque accru de cirrhose et d’hépatocarcinome. Nous avons besoin de quelque chose. Nous avons besoin de plus de données à ce sujet et de plus de recherches à ce sujet.

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