Avec le WWF, vous allez capturer 5,6 millions de tonnes de CO2 d’ici à 2041. Qu’implique un tel partenariat ?
Il va supposer de travailler d’une manière radicalement différente. Que ce soit pour le développement des produits, pour les critères de sélection des fournisseurs et des prestataires, mais aussi pour le fonctionnement de nos équipes, ce que j’appelle les fondamentaux : la diversité, la gestion du handicap, le zéro gaspillage, le zéro déchet…
S’il n’y a pas encore de transcription filiale par filiale programmée, nous sommes au début d’une nouvelle aventure. Le message pour nos équipes sera : « Ce projet va coûter 150 millions d’euros. Nous n’en verrons les résultats que dans vingt ans et les actions importantes seront menées au niveau mondial, mais chacun de vous aura une part à jouer au quotidien. »
Pourquoi cet engagement ?
Pour trois raisons. Tout d’abord, Velux a une structure capitalistique particulière, qui s’appuie sur des fondations. Et l’engagement environnemental fait partie de leurs missions. Ensuite, le « top management » est convaincu de l’urgence de passer à l’action sur les questions climatiques et environnementales.
Enfin, en termes de « business », si cette initiative peut avoir un impact, il ne sera pas à court terme. C’est plus une question d’image et de responsabilité pour Velux. Les consommateurs attendent que nous soyons irréprochables.
Y a-t-il déjà des « postes d’économies » de CO2 identifiés ?
D’une part, nous allons essayer de basculer 100 % de nos véhicules de fonction vers l’électrique. D’autre part, nous avons un objectif de réduction de 50 % de nos émissions de gaz à effet de serre sur le « scope 3 », c’est-à-dire les émissions indirectes, comme la génération et le transport de déchets. Le recyclage et l’économie circulaire joueront donc un rôle fondamental.
2020-09-11 10:00:00
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