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“Nous devrions nous concentrer davantage sur la prévention de l’infarctus du myocarde en combinant de nouveaux biomarqueurs avec les facteurs de risque traditionnels”

Dans l’édition du 27 février 2024 de l’émission #știința360 sur Radio Roumanie Culturelle, le Dr Marius Geantă, président du Centre d’innovation en médecine, a commenté les dernières nouvelles du domaine médical publiées sur Raportuldegardă.ro. Vous pouvez écouter le spectacle en directtous les mardis, à 14h00

Voici l’actualité de la semaine évoquée dans ce podcast :

L’infarctus du myocarde reste un très gros problème et, malheureusement, l’âge auquel survient l’infarctus du myocarde diminue de plus en plus. Comme je l’ai déjà dit, les systèmes de santé en général se concentrent sur un traitement efficace, ce qui est bien sûr très important : avoir une intervention rapide et de qualité si une personne souffre d’un infarctus du myocarde. Dans le même temps, je pense que nous devrions également nous préoccuper de la manière dont nous pourrions mieux prévenir l’infarctus du myocarde.

Nous avons l’approche classique, traditionnelle, qui fait référence aux facteurs de risque dont nous savons ou savons qu’ils sont associés à un risque plus élevé d’infarctus du myocarde : l’âge, même si les jeunes ont aussi de plus en plus souvent des crises cardiaques, la tension artérielle, le taux de cholestérol total, Niveau de LDL-C. Ce sont des facteurs que nous connaissons mais qui ne sont même pas très souvent pris en compte dans l’établissement de programmes de prévention et/ou de détection précoce. La solution dont nous parlons comporte deux volets. L’une concerne une candidature en ligne qui prend en compte tous les facteurs que j’ai mentionnés et que je connaissais. D’autre part, il ajoute divers biomarqueurs biologiques pertinents pour établir le risque d’infarctus du myocarde.

Or, si l’on regarde les traités de cardiologie, on peut lire au fil du temps qu’il existe certaines enzymes dont le niveau augmente quelques heures avant un infarctus du myocarde. Dernièrement, on parle d’un peptide qui est également associé à la survenue d’un infarctus du myocarde et qui pourrait être identifié un peu plus tôt. Ces biomarqueurs, ainsi que d’autres facteurs biologiques (48 protéines et 43 métabolites pertinents identifiés dans l’étude), en combinaison avec les facteurs de risque traditionnels, peuvent contribuer à déterminer le risque imminent d’infarctus aigu du myocarde.

Nous avons certainement des raisons d’être optimistes, à plusieurs égards. La première est que nous parlons d’un type de cancer qui n’est pas très courant : environ 1 % des cas de cancer de la peau sont des mélanomes. La proportion de décès reste très élevée malgré le développement ces 10-15 dernières années de plusieurs types de thérapies ciblées ou immunothérapies. Il reste une proportion de patients chez qui ces solutions thérapeutiques s’épuisent ou ne sont pas efficaces. La thérapie CAR-T vient combler ce besoin des patients.

En revanche, c’est très important d’un point de vue scientifique car il s’agit de la première thérapie CAR-T approuvée dans un cancer solide. Nous avons parlé ces dernières années de thérapies cellulaires CAR-T autorisées pour les cancers hématologiques, divers types de leucémie et le myélome multiple. Le troisième élément important est que nous ne parlons que du début d’une nouvelle ère dans le traitement du cancer utilisant les thérapies CAR-T. Une fois que la porte à de nouvelles approches thérapeutiques sera ouverte, nous espérons avoir une avancée, une sophistication toujours plus grande, une efficacité et une sécurité toujours meilleures de ces thérapies. C’est pourquoi ce moment est si important.

Nous espérons qu’au début de l’année prochaine, nous aurons également une autorisation en Europe. Cela montre qu’il existe des données cohérentes issues des essais de phase 3 montrant le bénéfice de cette thérapie. Il y avait 73 patients atteints d’un mélanome avancé chez lesquels les thérapies mentionnées précédemment n’étaient pas efficaces. 3 d’entre eux ont montré une réponse complète et 20 une réponse partielle. La moitié de ces personnes n’ont présenté aucun signe de progression tumorale 6, 9 et 12 mois après avoir reçu le traitement. Il reste à voir dans quelle mesure cette réponse complète résistera dans le temps.

Au-delà de l’aspect esthétique, vient la discussion des bienfaits pour la santé. La température corporelle est l’un des paramètres clés. Il existe certaines périodes ou situations, certaines physiologiques, la période d’ovulation par exemple, au cours desquelles la température corporelle des femmes augmente. Car il peut y avoir certaines situations pathologiques dans lesquelles une augmentation de la température, mais avec très peu d’unités, peut indiquer une infection ou l’apparition d’une éventuelle néoplasie, etc.

Il est très important de valoriser ce marqueur, la température corporelle, que l’on mesure traditionnellement de temps en temps. Comme le montre l’étude, y compris les bracelets et les montres intelligentes dont la moyenne est journalière, ils ne fournissent pas de surveillance continue de la température.

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L’émission peut également être écoutée sur la chaîne YouTube Raportuldegardă.ro :

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2024-03-02 20:54:27
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