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“Nous sommes coincés dans une crise.” Les statisticiens font état d’une croissance de seulement 0,3 pour cent.

“Nous espérions probablement tous une reprise plus dynamique de notre économie”, a réagi l’analyste de la Raiffeisenbank. Martin Kron sur la nouvelle que par rapport au premier trimestre, la performance s’est renforcée de seulement 0,3 pour cent. Dans le même temps, le ministère des Finances et la Banque nationale tchèque attendaient environ deux fois plus.

Jakub Seidler de l’Association bancaire tchèque tente plutôt de dissiper la frustration. “Les chiffres préliminaires sur l’évolution de l’économie nationale ont été légèrement décevants”, a-t-il déclaré. Il a toutefois admis que les chiffres du deuxième trimestre remettent en question les prévisions selon lesquelles l’économie tchèque retrouverait au deuxième semestre son taux de croissance habituel du PIB d’au moins 2% sur un an.

L’espoir d’une reprise plus rapide a été suscité au début de l’année par des informations selon lesquelles “les Tchèques ouvrent leurs portefeuilles extrêmement serrés” et dépensent davantage dans le commerce de détail. Il ressort cependant des données statistiques que les ménages ont comblé le déficit de consommation survenu lors de l’inflation historique.

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Pour une croissance suffisamment forte, c’est donc selon Jan Bures de Patria Finance la nécessaire relance du secteur. “Cependant, au vu du climat des affaires, il apparaît que cela pourrait prendre un peu plus de temps que prévu”, a-t-il prévenu.

La raison en est que les usines locales produisent principalement des pièces pour les opérations industrielles allemandes. Dans le même temps, l’Allemagne fait état de difficultés croissantes. Selon Eurostat, l’ensemble de l’économie y a chuté d’un dixième de pour cent par rapport au trimestre précédent, et le fait que le ciel s’éclaircisse est ouvertement mis en doute par un rapport de l’Institut Ifo de Munich de la fin de la semaine dernière.

“L’ambiance dans les entreprises s’est sensiblement détériorée. Les entreprises sont moins satisfaites qu’auparavant de l’activité en cours et le scepticisme quant aux perspectives pour les mois à venir s’est considérablement accru. L’économie allemande est coincée dans une crise”, a calculé le président de l’institut Clément Fuest.

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Selon Martin Kron, les raisons pour lesquelles la situation de la production ne s’améliore pas sont les mêmes en Allemagne qu’ici. “Il s’agit avant tout des prix élevés de l’énergie et d’une faible demande étrangère, notamment de la part de la Chine, dont le rythme économique est en retard par rapport aux attentes”, résume l’analyste.

Le bilan de l’économie allemande par rapport à l’année précédant la crise de 2019 est le pire jamais enregistré en Europe, où sa performance n’a augmenté que d’un demi pour cent du PIB en cinq ans. Les résultats incomplets d’Eurostat confirment à quel point la République tchèque est dépendante de son grand voisin. L’économie locale a connu une croissance de 1,5 pour cent en cinq ans, le deuxième taux le plus bas de l’UE.

2024-07-30 14:40:00
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