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Nouveau Conseil d’administration de la BNS – Un choix logique, car la prochaine crise surviendra certainement – Actualité

Nouveau Conseil d’administration de la BNS – Un choix logique, car la prochaine crise surviendra certainement – Actualité

2024-06-26 19:59:35

Le vice-président Martin Schlegel a semblé détendu lors de la réunion sur les taux d’intérêt de la Banque nationale suisse la semaine dernière. Lorsque les médias ont posé des questions au président du BNS, Thomas Jordan, sur sa démission prochaine, Schlegel a souri malicieusement. Sait-il ou soupçonne-t-il déjà qu’il pourra bientôt suivre les traces de son mentor ? Ou est-il lui aussi dans l’ignorance et fait-il délibérément preuve du poker face typique des banquiers centraux ?

On ne le sait pas exactement. Mais le fait que mercredi, six jours plus tard, il soit officiellement promu vice-président à président de la plus importante institution de la monnaie et de l’économie suisses ne devrait probablement pas le surprendre. L’élection de Martin Schlegel révèle ce que le Conseil fédéral et le Conseil de banque pensent du travail de la Banque nationale : beaucoup.

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Ce choix représente la continuité

Elle a réussi à maintenir les prix stables en Suisse dans des moments difficiles liés à la chute du CS, à la guerre et à la crise du Covid et à éviter des dommages encore plus importants à l’économie locale. Pour cela, elle est admirée non seulement à l’étranger, mais aussi dans son pays. Pourquoi quelqu’un extérieur à la BNS aurait-il pris la présidence alors que tout va si bien ?

Une solution interne est synonyme de stabilité et de continuité, estime la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. Martin Schlegel a passé plus de 20 de ses 47 années à la Banque Nationale. Il avait un aperçu de tous les départements, donc il connaissait très bien le « magasin » et les gens.

Le fait que le vice-président Martin Schlegel ait désormais prévalu parmi tous les acteurs internes de la BNS n’est pas seulement logique pour des raisons hiérarchiques. Son expérience en gestion de crise est encore plus importante. Maintenant que le danger entourant le CS a été écarté et que l’inflation est à nouveau maîtrisée, un certain calme semble être revenu à la BNS. Mais étant donné les incertitudes politiques et économiques en Europe, des problèmes vont bientôt surgir à nouveau : un franc fort.

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Le mandat est la stabilité des prix

Même si les carrières de Martin Schlegel et de Thomas Jordan sont similaires, la montée rapide de Schlegel, notamment dans les derniers mètres, est remarquable. Après seulement deux ans au sein du Conseil d’administration de la BNS, il accède désormais au trône et continuera d’assurer la stabilité et la continuité.

C’est l’une des tâches les plus difficiles et les plus prestigieuses de l’économie suisse, mais Schlegel ne se considère pas comme le seul dirigeant: «La Banque nationale n’est pas une seule personne. Il y a 1 000 salariés, il y a un conseil d’administration. Tout le monde est engagé et travaillera pour continuer à remplir notre mandat. Et ce mandat est la stabilité des prix – dans les bons comme dans les mauvais moments, avec ou sans poker face.



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