Nouveau contrat de métallurgiste, tir à la corde immédiat

Nouveau contrat de métallurgiste, tir à la corde immédiat

2024-05-30 15:46:28

L’augmentation de 280 euros en trois ans demandée par les syndicats pour un travailleur classé dans ce qui était autrefois le cinquième niveau (aujourd’hui C3) est trop, selon Federmeccanica et Assistal et la négociation pour le renouvellement du contrat des métallurgistes, 1,5 million d’employés et de 30 000 entreprises, la montée commence immédiatement. L’hypothèse de la plateforme présentée par la Fim, la Fiom et l’Uilm apparaît en effet « lointaine » par rapport à son homologue entrepreneuriale Federmeccanica-Assistal. Le premier aspect dans lequel les distances sont enregistrées concerne notamment les demandes relatives aux augmentations de salaire, ont expliqué hier les associations professionnelles, d’autant plus dans un contexte économique comme celui actuel jugé complexe par les associations du secteur. Mais même la demande de réduire la durée hebdomadaire de travail à 35 heures avec le même salaire serait actuellement peu pratique.

Déjà début avril, Federmeccanica et Assistal avaient anticipé, dans une lettre envoyée aux syndicats, que “des écarts évidents par rapport aux règles confédérales et à la convention collective du secteur” émergeaient de l’hypothèse de la plateforme présentée par Fim Fiome Uilm. Les associations professionnelles ont notamment rappelé que selon le « Pacte des usines » de 2018 signé par la Confindustria et la CGIL, la CISL et l’UIL, l’augmentation contractuelle des minima devrait être liée à l’inflation et notamment à l’indice IPCA. Eh bien, sur la base de ce paramètre, étant donné que l’Istat prévoit des augmentations de 2,9% cette année, 2% l’année prochaine et en 2026, on pourrait tout au plus penser à une augmentation moyenne de 140 euros. C’est la moitié de ce qui était demandé par les syndicats, qui visent plutôt une récupération significative de la perte de pouvoir d’achat subie par les travailleurs ces dernières années. C’est pour cette raison que, aujourd’hui, lors du premier cycle de discussions organisé à la Confindustria de Rome, Federmeccanica et Assistal ont souhaité que les négociations puissent “atteindre le juste milieu”.

A la tête des délégations de la Fim-Cisl, de la Fiom-Cgil et de l’Uilm-Uil se trouvaient les secrétaires généraux Ferdinando Uliano, Michele De Palma et Rocco Palombella. Les homologues sont Federico Visentin, président de Federmeccanica, et le président d’Assistal Roberto Rossi.

A l’ouverture de la réunion, selon ce qui a été rapporté, Visentin a rappelé le travail effectué dans les contrats antérieurs et le modèle de relations syndicales et de règles partagées notamment sur le front salarial, soulignant ensuite comment « ces dernières années, en raison de l’inflation, les coûts de l’énergie, la pénurie de crédit, les marges d’exploitation ont été considérablement réduites. «Le jour de la réalité est arrivé», a ensuite ajouté le président de Federmeccanica, rappelant que «depuis plusieurs mois, le secteur est en difficulté, avec une production industrielle pratiquement à l’arrêt». Le deuxième fait à garder à l’esprit, selon lui, est le fait que «seulement dans l’industrie métallurgique, il y a eu des réponses aussi substantielles pendant la période de forte inflation qui a été la période la plus difficile pour les gens».

Visentin a ensuite précisé qu’à son avis «le chemin à parcourir pour le renouvellement de ce contrat doit reposer sur trois piliers fondamentaux : garantie de minima, économies d’échelle, réformes pour la compétitivité». Rossi a souligné l’importance et la valeur de ce contrat pionnier également pour de nombreux autres contrats.

«Notre plateforme respecte la dignité des travailleurs et sert à donner de la stabilité à ceux qui sont précaires – a commenté à la fin De Palma -. La distance avec Federmeccanica est la distance de ceux qui n’ont pas encore compris que pour construire l’industrie du futur et la remettre au centre du débat dans notre pays, il faut repartir des travailleurs et de leurs droits. Uliano a expliqué au contraire que «la plateforme soumise aux contreparties a été construite dans le cadre des règles et avec l’esprit que nous nous sommes fixés – en précisant comment la plateforme envisage l’avenir, en partant des thèmes ESG jusqu’à ceux de l’IA. Nous trouvons des éléments d’opposition à partir du salaire – a-t-il ajouté ensuite – mais la plateforme est construite dans un système de relations industrielles qui peut répondre positivement à notre demande de 280 euros par mois”. À son tour, Palombella a déclaré qu’il s’attendait à ce que Federmeccanica et Assistal «jugent notre plateforme non pas comme une plateforme de revendications mais comme une plateforme capable d’intervenir sur les faiblesses du système industriel actuel: du manque d’attractivité de la part des jeunes mais aussi des moins jeunes, au fait qu’ils ne supportent pas le travail parce qu’il dure trop longtemps et parce que l’industrie manufacturière ne donne pas satisfaction, tant du point de vue économique que professionnel. Si nous voulons sauver le système industriel, nous devons ouvrir une négociation et l’ouvrir en abordant toutes les questions. »

Les parties auront cependant le temps de réfléchir et d’analyser point par point toutes les demandes formulées par les syndicats et les syndicats le document que Federmeccanica et Assistal, à leur tour, ont remis aux syndicats avec quelques considérations et analyses sur l’état du secteur. Un calendrier des prochaines réunions a déjà été arrêté, avec quatre dates fixées : le 18 juin (date à laquelle nous détaillerons les demandes salariales) puis le 27 juin, les 11 et 26 juillet.



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