Le nouveau gouvernement français s’est réuni pour la première fois. Les discussions ont principalement porté sur les questions budgétaires et migratoires. Le nouveau ministre de l’Intérieur a déclaré que “l’ordre est en train d’être rétabli” dans la vie politique du pays.
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Lundi, les membres du nouveau gouvernement français se sont réunis pour la première fois. Les questions migratoires et le budget de l’État surchargé ont été au cœur des discussions, mais aussi le chaos politique dans lequel se trouve la France après les récentes élections législatives de juillet.
Le message du nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau est clair : le gouvernement aspire à une politique dans laquelle le plus grand nombre de Français se sente représenté. Les trois priorités du gouvernement sont pourtant faciles à retenir : « La première est de rétablir l’ordre ; la deuxième est de rétablir l’ordre ; la troisième est de rétablir l’ordre », a déclaré Retailleau après avoir succédé à l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Augmentation des impôts pour les exclus de la classe moyenne
Avant même la première réunion du gouvernement, le sujet de la « réforme fiscale » a suscité la polémique. Dans une interview, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a souligné que les plus riches devaient contribuer davantage aux caisses de l’État et que les impôts ne seraient pas augmentés autrement. « Non, je n’augmenterai pas la pression fiscale sur les Français, qui paient déjà le plus d’impôts de tous nos partenaires européens », a déclaré M. Barnier.
L’impôt sur le revenu ne sera pas augmenté “ni pour les plus pauvres, ni pour les travailleurs, ni pour la classe moyenne”, a promis M. Barnier. “Mais je n’exclus pas que nous devions tous faire un effort pour améliorer la situation”, a-t-il ajouté.
Samedi, le président français Emmanuel Macron a annoncé la composition du nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Michel Barnier. Il est dominé par les conservateurs et les centristes. Malgré sa victoire électorale, le camp de gauche n’est représenté que par un seul ministre.
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