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Nouvelle épreuve de force possible en vue: Jean Boulet table une facture pour limiter la durée des frappes ou du lock-out

by Nouvelles

Nouvelle épreuve de force en vue avec les syndicats? Le ministre du Travail, Jean Boulet, dénoncera ce mercredi un projet de loi lui permettant d’intervenir lorsqu’une grève ou un lock-out affectera les services à la population qui ne sont actuellement pas considérés comme essentiels au sens de la loi.

Selon ce que notre bureau parlementaire a pu apprendre, le jeu législatif, “la loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out”, donnera au gouvernement au gouvernement pour renvoyer une situation dans laquelle un conflit de travail se poursuit devant le tribunal administratif du travail.

Si les élus adoptent son projet de loi, le ministre obtiendrait également le pouvoir de forcer l’arbitrage exécutoire, si les parties ne peuvent pas s’entendre.

La règle générale, les services essentiels en cas de conflit du travail se limitent principalement à ce qui affecte la santé et la sécurité publique.

Le tribunal administratif du travail a notamment décidé en faveur des moteurs du réseau de transport de la capitale, au cours des dernières années, à l’effet que les transports publics ne sont pas essentiels. Par conséquent, le festival d’été du Québec avait préparé, lors de sa dernière édition, qu’il n’y avait pas de navettes si les membres du syndicat se sont mis en grève, ce qui a finalement été évité.

Le ministre Boulet a toujours été arrêté à l’époque par l’administration marchande, de sorte que le gouvernement légiférer pour soumettre les sociétés de transport public vers des services essentiels, comme c’était le cas devant une décision de justice, en 2019.

Avant les vacances, le ministre Boulet avait mentionné dans une interview à Radio-Canada qu’il prévoyait d’étendre le concept de services essentiels, en acquérant de nouveaux critères de détermination, en évoquant les préoccupations en particulier pour les secteurs de l’éducation et des transports publics.

Premières réactions

Avant même d’avoir eu l’occasion de lire les détails du projet de loi, le député libéral André Fortin a laissé entendre mercredi matin que ce type de mesure a tendance à démontrer “que le gouvernement n’aime pas négocier”.

Le député de solidarité Alexandre Leduc considère qu’il s’agit d’une “grave attaque contre la loi des travailleurs”, qui entourera le rapport du ministre Boulet, “l’un des rares ministres” du travail qui, jusqu’à présent, n’avait toujours déposé aucune loi à Forcer le retour au travail.

M. Leduc est déjà convaincu que ce que M. Boulet propose de faire est “illégal” et se demande s’il cherche à se venger, entre autres, frappe les enseignants, entre autres. Nous nous souviendrons en particulier qu’entre le 23 novembre et le 28 décembre 2023, les classes des écoles publiques du Québec avaient été paralysées par une grève générale illimitée détenue par les 66 500 membres de la Fédération autonome de l’éducation (FAE).

«Il fera simplement acheter une bonne procédure judiciaire pendant cinq, dix ans. […] Il finira par être rejeté par les tribunaux “, a commenté l’ex-conseiller de l’Union et adjoint de Hochelaga-Maisonneuve.

Mauvaise décision au mauvais moment, a déclaré le CSN

Les syndicats prévoient de réagir plus largement après la facturation du projet de loi à l’Assemblée nationale. Mais à première vue, le président de la CSN, Caroline Senneville, note que M. Boulet est inspiré par son homologue fédéral Steven Mackinnon, qui a récemment précipité la fin des conflits dans les postes, les ports et les zones ferroviaires.

“Au-delà des belles intentions du ministre Boulet, vous devez appeler un chat un chat: en voulant modifier le code du travail, le ministre veut utiliser l’appareil gouvernemental comme écran afin d’avoir la possibilité de la même chose que la même chose que Son homologue fédéral: intervenant dans les conflits de travail », regrette le président du CSN.

“Il imite ce que fait le fédéral”, croit également la solidarité Alexandre Leduc.

Mme Senneville rappelle cependant que les interventions récentes du ministre fédéral du Travail sont actuellement contestées devant le tribunal.

“Alors que dans le contexte actuel de l’incertitude politique et économique, le gouvernement de Legault nous appelle à unir nos forces, elle fait précisément le contraire en nous engageant sur un terrain très glissant avec ce projet de loi, faisant la promotion par le fait même que la division. Clairement, c’est Une mauvaise décision au mauvais moment », explique Mme Senneville.

Pour le Syndicate de la fonction publique canadienne (SCFP), affilié au FTQ, il s’agit d’une “tentative opportuniste” de s’attaquer à un droit fondamental.

«Le ministre Boulet joue à La Marmotte cette année: il peut espérer que son projet de loi verra son ombre et gagnera. Mais qu’il soit tenu pour dire: ce projet ne verra pas son ombre, car nous allons tout faire pour qu’il ne voit jamais la journée. Nous serons là pour le combattre, à chaque étape “, a déclaré Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec, dans un communiqué de presse.

Pour le SCFP-Québec, restreignez le droit de grève “[porterait] Attaque contre l’équilibre démocratique des relations de travail ».

“Ce n’est pas avec des attaques répétées contre les droits des travailleurs qui sont construits une entreprise juste”, a ajouté M. Gloutney.

Le syndicat dit qu’il est prêt à utiliser “tous les moyens nécessaires, y compris les appels légaux”, pour défendre le droit de grève.

– avec l’agence QMI

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