Un coup d’État. Depuis sa prison, le maire d’Istanbul a appelé les citoyens et la magistrature à défendre la démocratie face au coup d’État en cours. Cet appel a été lancé alors que ses partisans bravaient pour la deuxième journée consécutive les interdictions de la préfecture et se rassemblaient devant la mairie pour protester, avant d’être dispersés par la police.
« Le coup d’État du 19 mars a été mis en œuvre contre la volonté de la nation qui voulait déterminer son propre destin », a-t-il écrit. « Défendez la démocratie et votre volonté », a-t-il exhorté.
Après plus de 24 heures de silence, le président a rejeté ces accusations. « Ce sont des querelles internes à l’opposition », a-t-il déclaré, expliquant que les plaintes provenaient de membres du parti républicain. « Ces menaces inacceptables envers les juges sont la voie de fuite la plus facile pour tromper le pays »,a-t-il averti.
Le maire doit répondre à des accusations de corruption, de détournement de fonds, mais aussi de liens, tous à prouver, avec des séparatistes.
Ces accusations sont concentrées dans deux enquêtes distinctes.La première a conduit à l’arrestation du maire et de nombreux suspects, tandis que d’autres sont toujours recherchés par la police et certains ont fui à l’étranger. Dans la seconde enquête,relative au soutien à des séparatistes,le maire est impliqué avec d’autres suspects ; certains sont en détention,d’autres en fuite. Le pays est de plus en plus divisé entre ceux qui considèrent ces enquêtes comme politiques et ceux qui prônent le respect de la magistrature. Des tensions sont apparues au Parlement entre les parlementaires de différents partis.
la police est intervenue à Istanbul pour disperser un cortège de protestation qui se dirigeait vers une place, bravant l’interdiction de la Préfecture. Avant l’intervention du président, le porte-parole d’un parti avait déclaré la totale absence d’implication du gouvernement dans la procédure et avait appelé au respect de la magistrature.
Le maire a nommé un parlementaire comme régent temporaire de la municipalité.Cette décision est motivée par la complexité de l’enquête et par l’incertitude quant à un retour rapide du maire à ses fonctions. Selon les informations disponibles,de nombreux contrats sont dans le collimateur de la justice.
La situation est aggravée par la diffusion d’images des perquisitions effectuées aux domiciles des personnes visées par l’enquête.
Une quantité considérable d’argent liquide a été découverte dans les domiciles de proches du maire.
Une société aurait acquis de nombreux biens immobiliers, qui sont maintenant examinés par les enquêteurs.Une autre affaire concerne une demande de pots-de-vin présumée pour un center commercial construit sans respecter les normes antisismiques. Il aurait été demandé une somme importante pour éviter que le bâtiment ne soit déclaré inutilisable.
« Ne vous avisez pas de vous mettre contre celui qui deviendra président de la République dans deux ans », auraient menacé les accusés selon la plainte parvenue à la magistrature et rapportée par les médias.
Après le refus de payer, la municipalité a infligé aux propriétaires du centre commercial une amende importante.
Istanbul a été placée sous haute surveillance : une place a été bloquée, et des stations de métro ont été fermées. les réseaux sociaux ont fonctionné au ralenti.Le ministre de l’Intérieur a annoncé l’arrestation de personnes accusées d’avoir partagé des contenus provocateurs. L’arrestation a provoqué un effondrement de la livre turque, dont la valeur a atteint un niveau historiquement bas.
Arrestation du Maire d’Istanbul : Coup d’État ou Justice ?
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L’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, le 19 mars 2025, a déclenché une crise politique majeure en Turquie. Accusé de corruption, de détournement de fonds et de liens avec des séparatistes, il dénonce un coup d’État visant à étouffer l’opposition [[1]], [[2]], [[3]]. Depuis sa prison, il a appelé à la défense de la démocratie, tandis que ses partisans ont manifesté, bravant les interdictions de la préfecture. Le président a rejeté ces accusations de coup d’État, les qualifiant de “querelles internes à l’opposition”.
Accusations et Enquêtes
Les accusations contre le maire sont au cœur de deux enquêtes distinctes :
Corruption et détournement de fonds: Des perquisitions ont révélé d’importantes sommes d’argent liquide chez des proches du maire. Des biens immobiliers acquis par une société liée à l’enquête sont examinés. Une autre affaire concerne une demande de pots-de-vin présumée pour un centre commercial non conforme aux normes antisismiques.
Liens avec des séparatistes: Le maire est impliqué, avec d’autres suspects – certains en détention, d’autres en fuite – dans une enquête sur le soutien présumé à des groupes séparatistes.
Des menaces auraient été proférées par les accusés : « Ne vous avisez pas de vous mettre contre celui qui deviendra président de la République dans deux ans ».
Conséquences et Réactions
L’arrestation a entraîné :
Manifestations réprimées: La police a dispersé des manifestations à Istanbul.
Tensions politiques: Des tensions sont apparues au Parlement entre les différents partis.
Surveillance accrue: Istanbul est placée sous haute surveillance, avec des lieux publics bloqués et des réseaux sociaux ralentis. Des arrestations ont eu lieu pour diffusion de contenus jugés provocateurs.
Chute de la livre turque: La valeur de la livre turque a atteint un niveau historiquement bas.
* Nommination d’un régent: Le maire a nommé un parlementaire comme régent temporaire de la municipalité.
Tableau Récapitulatif
| Aspect | Description |
|——————————-|————————————————————————————-|
| Accusations | Corruption, détournement de fonds, liens avec des séparatistes |
| Enquêtes | deux enquêtes distinctes en cours |
| Réactions du Maire | Déclaration d’un coup d’État, appel à la défense de la démocratie |
| Réactions du Président | Rejet des accusations, les qualifiant de “querelles internes à l’opposition” |
| Conséquences | Manifestations, tensions politiques, surveillance accrue, chute de la livre turque |
FAQ
Q: Le maire a-t-il été condamné ?
R: Non, il est en détention préventive et attend son procès.
Q: quelles sont les preuves présentées contre le maire ?
R: Des sommes d’argent liquide ont été trouvées, des biens immobiliers sont examinés, et une accusation de demande de pots-de-vin est portée.
Q: Y a-t-il un consensus sur la nature de cette affaire ?
R: Non, le pays est divisé entre ceux qui voient une manipulation politique et ceux qui soulignent le respect dû à la justice.