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Nouvelles réalités économiques : un nouveau monde pour les entreprises

by Nouvelles

en Styrie, suite aux élections régionales de l’automne dernier, une nouvelle coalition de droite, menée par le FPÖ, parti populiste de droite, avec l’ÖVP conservateur comme partenaire minoritaire, est entrée en fonction, définissant des priorités culturelles différentes de celles du gouvernement précédent. Est-ce une situation banale ?

Il semble que non. L’ÖVP participait également à l’ancien gouvernement régional. L’ancien gouverneur Christopher Drexler, de l’ÖVP, s’était efforcé de promouvoir une bourgeoisie cosmopolite dans la politique culturelle et avait commandé une « Kulturstrategie 2030 » [[1]],dont un point notable était la dépolitisation des organes de financement. C’étaient des efforts sérieux et crédibles. Le nouveau gouvernement régional, sous direction d’extrême droite, a apparemment rejeté cette stratégie. Ce n’est pas une situation habituelle.

Pratiquement toute la scène culturelle styrienne a signé une lettre ouverte au conseiller régional Karlheinz Kornhäusl, également de l’ÖVP, responsable de la culture. Que lui reproche-t-on ?

Le premier reproche est le retrait de la dépolitisation du Kulturkuratorium,un organe consultatif,et sa composition avec des militants du parti,dont certains ont des antécédents d’extrême droite.Le deuxième reproche concerne les réductions budgétaires. Il est évident que le Land de Styrie doit économiser. Les mesures d’austérité qui arrivent sont celles que l’on attend d’un gouvernement de droite et d’extrême droite, et elles ne touchent pas les parties de la population qui pourraient le supporter, mais celles qui sont déjà au bord du gouffre. Dans le domaine de la culture, cela ne concerne pas en premier lieu les grandes et moyennes entreprises et associations culturelles, le Kunsthaus, l’Opéra ou l’Universalmuseum Joanneum, mais les petites. En Styrie, certaines institutions et certains organismes ont des contrats de financement de cinq ans, et d’autres de trois ans, comme les revues littéraires. Les plus durement touchés seront ceux qui doivent demander un financement chaque année. Des premiers projets, comme le journal mural critique *Ausreißer*, ont déjà vu leur financement supprimé.

Qu’est-ce qui est craint concrètement pour la revue *Perspektive* ?

Un contrat de trois ans, qui sera évalué cette année pour les années 2026 à 2028. Même sans le nouveau gouvernement, il aurait fallu craindre de disposer de moins d’argent à l’avenir en raison de l’inflation. Il faut s’attendre à de nouvelles réductions. Si cela se produit, la question se pose de savoir si *Perspektive* doit passer d’un projet géré par des professionnels à un projet de loisir, car il ne sera tout simplement plus rentable pour les personnes concernées d’en faire leur profession principale.

Le fait que les réductions budgétaires touchent en premier lieu la scène libre est malheureusement toujours et partout observable, même sans le FPÖ. Existe-t-il en outre une sorte d’agenda politique culturelle du FPÖ en termes de contenu ?

Il ne faut pas nécessairement y voir une stratégie d’extrême droite, mais il y a un effort pour établir des budgets et des organes propres à ce que l’on appelle la culture populaire.Jusqu’à présent,les fanfares et les associations traditionnelles devaient se disputer les mêmes fonds que d’autres. Il semble que les droites essaient maintenant de découpler cette partie de la culture et de la sécuriser de manière à ce qu’il n’y ait plus de choses critiques, cosmopolites et déviantes de la « tradition » dans ce domaine.

Une manifestation aura lieu le jeudi 20 mars. Quelles sont les principales revendications ?

Une nouvelle composition du Kulturkuratorium et une protestation contre les réductions qui mettraient en danger l’existence de la scène culturelle en Styrie.

Le gouvernement régional va-t-il persister à se mettre toute la scène culturelle à dos ?

Il est difficile de le dire.Il est remarquable que toute la culture styrienne, du Kunsthaus au Steirischer Herbst, soutienne les revendications. Jusqu’à présent, face aux mesures d’austérité, des débats de jalousie et des hostilités internes ont toujours éclaté entre ceux qui ont des contrats sûrs et les petites entreprises et associations spécialisées. Mais cela ne se produit pas cette fois-ci.Tous ont intérêt à ce que le nouveau gouvernement régional revienne sur ses projets et fasse clairement comprendre qu’il a compris que cela ne peut pas continuer ainsi.

Crise Culturelle en Styrie : La Nouvelle Coalition Met-elle en Péril la Scène Artistique ?

Suite aux élections régionales d’automne dernier en Styrie, une nouvelle coalition de droite, dirigée par le FPÖ (parti populiste d’extrême droite) et l’ÖVP (parti conservateur) comme partenaire minoritaire, a pris ses fonctions. Cette nouvelle donne politique a entraîné des changements importants dans les priorités culturelles régionales, suscitant une vive inquiétude au sein de la scène artistique styrienne.

Une Situation Inhabituelle

Le changement de gouvernement n’est pas anodin. L’ÖVP, membre de l’ancienne coalition, avait sous la gouvernance de Christopher drexler mis en place une “Kulturstrategie 2030” visant à promouvoir une politique culturelle cosmopolite et à dépolitiser les organes de financement. [[1]] Le nouveau gouvernement semble ignorer cette stratégie.

Les Accusations Portées Contre le nouveau Gouvernement

Presque toute la scène culturelle styrienne a adressé une lettre ouverte au conseiller régional Karlheinz Kornhäusl (ÖVP), responsable de la culture, exprimant son mécontentement face aux politiques menées. Les principales critiques portent sur :

La dépolitisation du Kulturkuratorium : Le nouveau gouvernement a annulé la dépolitisation de cet organe consultatif, le composant de militants du parti, certains ayant des antécédents d’extrême droite.

Les réductions budgétaires : Les coupes budgétaires touchent principalement les petites structures culturelles, les associations et les revues, laissant intactes les grandes institutions. Le financement de projets comme le journal mural Ausreißer a déjà été supprimé.

L’avenir incertain de la revue Perspektive

La revue Perspektive, disposant d’un contrat de trois ans soumis à évaluation, craint de fortes réductions budgétaires. L’inflation et les nouvelles politiques gouvernementales laissent craindre une baisse importante du financement, menaçant son existence et le statut professionnel de ses membres.

Un Agenda Culturel de la Droite ?

Les réductions budgétaires ciblant la scène culturelle libre ne sont pas inédites. Cependant, le nouveau gouvernement semble privilégier une “culture populaire”, soutenant davantage les fanfares et les associations traditionnelles, au détriment des initiatives plus critiques ou cosmopolites.

Manifestation du 20 Mars : Des Revendications Claires

Une manifestation est prévue le 20 mars pour protester contre les réductions budgétaires et demander une nouvelle composition du Kulturkuratorium.L’unité de la scène culturelle styrienne, du Kunsthaus au Steirischer Herbst, est remarquable face aux nouvelles politiques.

Tableau Récapitulatif

| Aspect | Situation Avant (Gouvernement Drexler) | Situation Actuelle (Nouvelle Coalition) | Conséquences potentielles |

|———————-|—————————————-|————————————–|———————————————————–|

| Politique Culturelle | Cosmopolite, dépolitisation des fonds | Privilège de la “culture populaire” | Réduction du financement pour les projets critiques, indépendants |

| Kulturkuratorium | Dépolitisé | Politisé, membres issus du FPÖ | Manque de représentativité, décisions biaisées |

| Budget Culturel | Stable | Coupes budgétaires | Fermeture de petites structures culturelles, précarisation des artistes |

FAQ

Q : Est-ce que la situation est habituelle ?

R : Non, les efforts de dépolitisation précédents ont été totalement abandonnés.

Q : Quelles sont les principales critiques envers le nouveau gouvernement ?

R : La politisation du Kuratorium et des réductions budgétaires ciblant les petites structures.

Q : Quels sont les risques pour la revue Perspektive ?

R : Une réduction importante du financement qui pourrait la rendre non viable.

Q : Quel est l’objectif du nouveau gouvernement en matière de culture ?

R : Un soutien accru à la “culture populaire” traditionnelle, au détriment des initiatives critiques.

Q : Quelle est la réaction de la scène culturelle styrienne ?

R : Une mobilisation unitaire et une manifestation prévue le 20 mars.

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