Le Conseil des États souhaite des règles plus strictes pour les banques d’importance systémique en matière de fonds propres et de liquidités. L’ampleur des conséquences de la crise du Credit Suisse reste incertaine, car les nouvelles lois plus sévères ne sont pas encore disponibles. Le paquet de mesures du Conseil fédéral ne sera présenté que vers la fin du printemps.
Cependant,après le débat au Conseil des États,il est clair que le Parlement ne restera pas inactif. L’indignation publique face à la mauvaise gestion du Credit Suisse,qui a conduit à son effondrement,est trop forte.
Le Conseil des États veut renforcer la FINMA, mais pas sans conditions. Il souhaite que la FINMA fasse preuve de plus de fermeté dans sa gestion des grandes banques, en se basant sur les lois existantes.
### La FINMA devra être plus stricte
La FINMA devra être plus rigoureuse qu’elle ne l’a été avec le Credit Suisse. Elle ne devra plus accorder de facilités en matière d’exigences de fonds propres. le rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP) a révélé que le Credit suisse avait été autorisé à embellir ses coussins de sécurité en matière de fonds propres.Cela donnait l’impression qu’il disposait de suffisamment de capital, alors que ce capital n’était pas réellement disponible au bon endroit et au bon moment.L’objectif est d’améliorer cette situation à l’avenir.
L’UBS doit donc s’attendre à des exigences plus strictes, notamment en matière de fonds propres. La banque en est consciente et argumente publiquement qu’il ne faut pas exagérer les exigences de capital, car la sécurité absolue n’existe pas dans le secteur bancaire.
### Les conséquences définitives restent incertaines
La question fondamentale est de savoir quel niveau de risque résiduel la collectivité est prête à accepter dans le cas de la seule banque suisse d’importance mondiale restante. Les opinions divergent. Lors du débat au Conseil des États, il a été souligné que des exigences trop strictes pour l’UBS pourraient entraîner une augmentation du coût des crédits pour les clients.
Nous verrons comment ce débat évoluera dans les semaines et les mois à venir. Il faudra du temps avant de connaître les conséquences que la politique tirera du fiasco du Credit Suisse et comment elle les mettra en œuvre.
« Man hat der CS erlaubt, ihr Sicherheitspolster beim Eigenkapital gewissermassen schönzurechnen. Damit es auf dem Papier nach genug Kapital aussah, obschon dieses Kapital nicht wirklich am richtigen ort zur richtigen Zeit zur Verfügung stand. »
Le Conseil des États et la crise du Credit Suisse : Vers une réglementation bancaire plus stricte
Table of Contents
Le fiasco du Credit Suisse a provoqué une onde de choc en Suisse, poussant le Conseil des États à envisager une réforme profonde du secteur bancaire. Le Parlement ne restera pas inactif face à l’indignation publique. Le débat au Conseil des États a mis en lumière la nécessité de règles plus strictes pour les banques d’importance systémique, notamment en matière de fonds propres et de liquidités.
Renforcement de la FINMA et exigences accrues pour les banques
Le Conseil des États souhaite un renforcement significatif de la FINMA, l’autorité de surveillance des marchés financiers. Il est demandé à la FINMA de faire preuve de plus de fermeté et de rigueur dans son contrôle des grandes banques, sans pour autant accorder de facilités concernant les exigences de fonds propres. Le rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP) a révélé que le Credit suisse avait été autorisé à manipuler ses chiffres concernant ses fonds propres, créant une fausse impression de solvabilité. L’UBS, quant à elle, doit s’attendre à des exigences de fonds propres plus strictes, même si la banque elle-même souligne l’impossibilité d’une sécurité absolue dans le secteur bancaire.
Conséquences incertaines et débat sur le risque résiduel
L’ampleur des conséquences de la crise du Credit Suisse reste incertaine. Le paquet de mesures du Conseil fédéral n’est attendu que vers la fin du printemps. La question du niveau de risque résiduel acceptable pour la seule banque suisse d’importance mondiale restante, l’UBS, divise les opinions.Des exigences trop strictes pourraient entraîner une augmentation du coût des crédits pour les clients. Le débat politique se poursuivra dans les semaines et les mois à venir.
tableau récapitulatif des mesures envisagées
| Aspect | Mesure envisagée | Conséquences potentielles |
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| Réglementation bancaire | Règles plus strictes pour les banques d’importance systémique (fonds propres, liquidités) | Diminution du risque systémique, potentielle augmentation du coût des crédits |
| Surveillance de la FINMA | Renforcement de la FINMA et plus grande rigueur dans son contrôle | Amélioration de la supervision bancaire, potentiel accroissement de la charge administrative |
| Exigences de fonds propres | Exigences plus strictes pour les banques, notamment l’UBS | Meilleure protection des déposants, potentielle limitation de la prise de risque |
FAQ
Q : Quelles sont les principales préoccupations du Conseil des États ?
R : Règles plus strictes pour les banques systémiques, un renforcement de la FINMA et une meilleure gestion des risques.
Q : Quand le paquet de mesures du Conseil fédéral sera-t-il présenté ?
R : Vers la fin du printemps.
Q : Quel est l’impact potentiel des nouvelles réglementations ?
R : diminution du risque systémique mais potentielle augmentation du coût des crédits.
Q : pourquoi le Conseil des États souhaite-t-il renforcer la FINMA ?
R : Pour éviter une répétition du fiasco du Credit Suisse et pour une surveillance plus efficace des banques.